Une récente projection scientifique révèle le visage préoccupant qu’auraient les influenceuses dans 25 ans si les habitudes numériques d’aujourd’hui perdurent. Le prototype « Ava » interpelle, autant sur la santé physique que sur la fragilité mentale liée à cette industrie.
« Ava », le modèle d’un futur alarmant
La figure fictive d’Ava, développée par des chercheurs, illustre les conséquences d’une routine centrée sur la création de contenus et la consultation excessive des écrans. Dos voûté, épaules arrondies, cheveux clairsemés, cernes creusés et yeux rouges sont les marques d’années passées le regard penché sur un smartphone, souvent dans une posture nocive. L’excès de maquillage et de soins cosmétiques pourrait aussi engendrer des irritations persistantes, une peau fragilisée et des inflations cutanées difficilement camouflables, selon cette projection scientifique.
Les répercussions invisibles de la vie connectée
Au-delà de l’image, les experts soulignent les risques de fatigue chronique, de perte de cheveux liée au stress et d’insomnie favorisée par les lumières bleues. Les standards de beauté imposés et la pression de l’algorithme exacerbent les troubles psychologiques : anxiété, dépendance aux plateformes, solitude et isolement malgré la vie sociale virtuelle. Les troubles de l’image corporelle sont aggravés par la comparaison et un besoin constant d’approbation, notent les experts à l’origine de cette projection scientifique.
Un appel à réfléchir sur notre futur numérique
Si « Ava » est volontairement exagérée, ce portrait invite à repenser les usages des réseaux sociaux et le rythme de l’économie digitale. Les chercheurs rappellent que préserver l’équilibre entre le virtuel et la réalité est essentiel pour éviter ce scénario alarmant, et encouragent à adapter ses pratiques pour limiter les effets délétères de la vie hyperconnectée.
En résumé, « Ava » n’est pas une prophétie, mais un avertissement. Derrière cette projection se cache une question essentielle : quel prix sommes-nous prêts à payer pour une vie dominée par l’écran et la quête de visibilité ? L’avenir des créateurs et créatrices de contenus dépendra de la capacité collective à instaurer des limites, à promouvoir une consommation numérique plus saine et à replacer la santé – physique comme mentale – au cœur de nos priorités. En 2050, le visage de la création ne sera pas figé par la dystopie, mais modelé par les choix que nous faisons aujourd’hui.