Victoria Beckham livre une vérité longtemps gardée : derrière le glamour et les paillettes, elle a enduré des années difficiles, marquées par le contrôle malsain de son image et des troubles alimentaires. L’ex-Spice Girl revient avec émotion sur ces blessures dans une série documentaire.
La pression médiatique et la quête de contrôle
Sous les projecteurs depuis l’adolescence, Victoria Beckham a très tôt fait l’objet de critiques sur son apparence et son poids – que ce soit à l’école, dans sa famille, ou dans les tabloïds. Elle raconte avoir été pesée en direct à la télévision seulement 6 mois après la naissance de son fils, un épisode traumatisant qu’elle évoque aujourd’hui avec recul. Les surnoms cruels comme « Porky Posh » ou « Skinny Posh » ont affecté durablement son estime de soi, la poussant à contrôler son poids par des méthodes dangereuses.
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Un trouble alimentaire profondément caché
Victoria Beckham n’a jamais abordé publiquement ce sujet auparavant. Elle révèle dans le documentaire Netflix à quel point elle était « experte pour mentir sur sa souffrance », cachant son trouble même à ses proches. Pour reprendre le contrôle, elle se réfugiait dans la maîtrise de son apparence au détriment de sa santé physique et mentale : « Je contrôlais mon poids d’une manière malsaine ». Sa vision d’elle-même s’est brouillée, marquée par une forte dysmorphie corporelle.
Le lent retour vers l’apaisement
Aujourd’hui, Victoria Beckham apparait plus sereine, consciente des dégâts que cette période a causés sur sa vie. Elle affirme avoir « retrouvé un certain apaisement », bien que les anciennes habitudes persistent : « Je n’ai pas mangé de chocolat depuis les années 90, je ne vais pas commencer maintenant ! », dit-elle dans le documentaire Netflix. Son témoignage met en lumière le poids des normes et la nécessité de dialoguer sur le bien-être, même au sommet de la notoriété.
Victoria Beckham démontre ainsi dans son récit que la réussite extérieure ne préserve ni des douleurs, ni des luttes intérieures – un message essentiel pour une génération en quête de sens et d’acceptation.