Icône pop des années 90 et 2000, Pamela Anderson surprend en propulsant sur le devant de la scène un chapeau mythique des sixties. Grâce à elle, le pillbox, autrefois porté par Jackie Kennedy, s’affiche à nouveau en accessoire star, twisté cette fois en version léopard ultra-moderne.
Le pillbox : entre héritage rétro et audace contemporaine
Pamela Anderson ne cesse de nous étonner. Alors que beaucoup l’associent à son maillot rouge iconique ou à ses apparitions glamour sur tapis rouge, elle prouve aujourd’hui qu’elle est aussi une véritable icône de style, capable de réinventer les codes. Son apparition à Londres, chapeau pillbox léopard vissé sur sa chevelure blonde et robe cape Ferragamo cintrée à la taille, a récemment électrisé les photographes et les réseaux. Un clin d’œil assumé à la mode des années 60, mais avec une twist félin qui dit clairement : « Je suis là, et je ne suis pas là pour suivre les règles ».
Le pillbox, ce petit chapeau rond sans bord, est ainsi propulsé hors des pages des livres d’histoire de la mode pour atterrir, avec panache, dans les garde-robes les plus pointues. Et qui de mieux que Pamela Anderson pour incarner ce mélange d’élégance intemporelle et d’irrévérence stylistique ?
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Un symbole revisité avec aplomb
Traditionnellement associé à l’élégance discrète de Jackie Kennedy, le pillbox évoque cette Amérique des années 60 où la silhouette féminine se dessinait dans des tailleurs impeccables, des gants de cuir et des sacs structurés. Il ne s’agit toutefois pas ici de reproduire à l’identique une époque révolue. Pamela redonne vie à cet accessoire en l’imprégnant de modernité, de caractère, et même d’un soupçon de provocation.
Le choix de l’imprimé léopard n’est pas anodin. Longtemps cantonné à l’univers du glamour outrancier ou du rock’n’roll, le motif animalier s’offre ici une nouvelle jeunesse. Porté avec finesse, il devient le terrain de jeu idéal pour les personnalités affirmées, celles qui embrassent leur singularité avec assurance. C’est le cas de Pamela, qui célèbre un style sans concession, sans peur du regard des autres.
Un retour remarqué sur les podiums
La renaissance du pillbox n’est pas qu’un coup d’éclat isolé. Sur les défilés Printemps-Été 2025, les maisons de couture se sont elles aussi emparées du phénomène. Chez Valentino, le pillbox en velours pourpre coiffe par exemple les mannequins avec majesté. Chez Chloé, il devient plus bohème, agrémenté de fines plumes ton sur ton. Chez Dior, on joue la carte de la sobriété chic, en version satinée noire, parfait contrepoint d’un ensemble tailleur structuré.
Qu’il soit minimaliste ou exubérant, le pillbox fascine toujours. Et pour cause : il capte le regard, il élève une silhouette, il impose une posture. Pas besoin d’être une First Lady ou une star hollywoodienne pour s’en emparer. Il suffit d’oser.
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Pourquoi le pillbox séduit-il encore et toujours ?
Le secret de son succès ? Sa polyvalence. Ce chapeau, loin d’être rigide, s’adapte à toutes les fantaisies :
- Il structure une coiffure en un clin d’œil, que vous optiez pour un chignon flou, des cheveux lâchés ou un carré lisse.
- Il transcende les styles : porté avec une robe fluide pour un effet rétro-romantique, avec un pantalon large et un blazer pour un look arty-chic, ou même avec un perfecto pour casser les codes.
- Il peut se porter droit, légèrement incliné, orné d’un voile, d’un bijou ou même d’un ruban coloré.
- Il fait toujours son effet lors des mariages, cocktails, événements formels, ou simplement pour transformer une sortie en instant mode inoubliable.
Et surtout, le pillbox parle à toutes les générations. Il évoque l’élégance d’Audrey Hepburn, la grâce de Diana Spencer, la modernité de Kate Middleton. Il n’est toutefois jamais figé. Il évolue avec les personnes qui le portent, reflétant leur humeur, leur audace, leur amour du beau.
Adopter le pillbox aujourd’hui, c’est faire un clin d’œil au passé tout en affirmant une présence contemporaine. C’est embrasser son pouvoir d’expression, jouer avec les codes, refuser l’uniformité. Pamela Anderson, par son geste stylé, envoie un message fort : il n’y a pas d’âge ni de format unique pour jouer avec la mode. Elle vous invite à explorer, à vous amuser, à réinterpréter les classiques.