Une performance de Jessie Murph sur le plateau du « Tonight Show » a déclenché une véritable tempête sur les réseaux sociaux. Interprétant son titre « 1965 », la chanteuse a provoqué un débat intense autour des paroles jugées provocantes et touchant à des sujets sensibles d’actualité.
Une chanson au cœur de la polémique
Dans « 1965 », Jessie Murph chante notamment : « I think I’d give up a few rights, if you would just love me like it’s 1965 » (« Je pense que j’abandonnerais quelques droits, si tu pouvais juste m’aimer comme en 1965 »). Cette phrase, perçue par de nombreux internautes comme une apologie des valeurs rétrogrades ou une minimisation des combats féministes et des droits civiques, a rapidement envahi X (anciennement Twitter) et TikTok, cumulant plus de 23 millions de vues.
À une époque où la question des droits des femmes reste brûlante, cette allusion historique a profondément choqué certaines personnes, qui y voient une dangereuse idéalisation d’une ère marquée par le sexisme, le racisme et l’inégalité.
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Un texte entre satire, provocation et incompréhension
Pour d’autres, la chanson aurait davantage une portée satirique, dénonçant justement la nostalgie malsaine de certains pour un passé idéalisé – un point de vue que Jessie Murph aurait elle-même essayé de défendre dans des messages ultérieurs sur les réseaux sociaux.
Pourtant, certaines personnes jugent la satire « complètement ratée » ou trop ambiguë, la forme et le propos manquant de clarté et risquant, selon elles, de banaliser des fléaux comme la violence domestique évoquée dans d’autres paroles du morceau.
Un clip et un discours qui accentuent la controverse
La vidéo accompagnant le single, style rétro assumé, contient également des scènes jugées provocantes, voire choquantes, accentuant la division du public. Quelques critiques pointent la présence d’une certaine sexualisation, de référence à la violence conjugale et d’une mise en scène qui, au lieu d’inviter à la réflexion, choquerait davantage par sa frontalité.
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Sur YouTube comme sur X, les réactions oscillent ainsi entre appels à la censure, moqueries, débats sur la satire et vagues de cyberharcèlement. Jessie Murph a vu sa notoriété exploser aussi vite que la polémique. Certaines personnes saluent une critique sociale osée, d’autres dénoncent une maladresse dangereuse, montrant à quel point les frontières entre provocation artistique et propos problématiques restent minces dans l’espace public.