Elle a un ventre rond qui repousse les coutures de son legging et porte la vie en elle. Bientôt arrivée au terme de sa grossesse, Hannah ne coule pas des jours tranquilles sur son canapé. Fitgirl un jour, fitgirl toujours, son bébé est loin d’être un poids dans ses séances de sport. Alors que le troisième trimestre est souvent fatigant pour les futures mamans, pour la solide Hannah, c’est une période de pleine puissance.
La salle de sport, son havre de paix
Les femmes ne vivent pas toutes leur grossesse de la même manière. Il y en a qui ne font qu’un avec le matelas et qui dorment partout où elles se posent. Chaque effort, même monter des marches, leur coûte autant qu’une randonnée de 10 km. À l’inverse, il y en a d’autres qui soulèvent des montagnes (mais aussi des kettlebell et des barres de traction) avec ce ballon de baudruche XXL au premier plan.
Alors que certaines mamans en devenir redoublent de prudence et seraient presque prêtes à emballer leur ventre dans du papier bulle ou à se créer une armure antichoc, Hannah, elle, continue son entraînement à la salle avec son ventre en étendard. Il prend de plus en plus de place sur les sièges en cuir, mais il ne la bloque pas dans ses exercices.
À 8 mois de grossesse, son ventre l’empêche de voir ses baskets et les tapis en mousse sous ses pieds. Cependant, il se fond dans ses séances musclées et accompagne chacun de ses mouvements. Tandis que de nombreuses fit girls arborent un six pack en impression laser, Hannah, elle, expose fièrement ce ventre qui contient la vie. La salle de sport est son refuge, sa deuxième maison. Pas question pour elle de laisser sa brassière et son jogging prendre la poussière dans un placard pendant neuf mois. Elle se façonne une charpente robuste pour abriter au mieux ce petit être, qui se dirige doucement vers la sortie.
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8 mois de grossesse et une énergie inépuisable
La fitgirl aguerrie, qui connaît chaque appareil par cœur et qui a une carrure d’acier, est déjà mère d’un petit garçon. Elle connaît donc les joies de la maternité et pour elle, la grossesse n’est finalement qu’un échauffement. Si certaines femmes sacrifient leurs activités fétiches pour ne pas trop déranger bébé, Hannah, elle exécute squat et curl comme si de rien n’était. Loin d’être clouée au lit, elle a, au contraire, l’impression d’être dopée par son bébé. Elle a une double dose de force.
Les premiers mois n’ont pas été de tout repos, mais le dernier trimestre, lui, est quasiment idyllique. Hannah a un ventre démesuré qui l’empêche de toucher terre, mais elle ne le ressent pas dans ses exercices. Elle exprime d’ailleurs sa gratitude envers ce corps, qui lui permet de porter la vie en même temps que de la fonte. « Je suis très très reconnaissante pour mon corps et de pouvoir continuer à bouger », déclare-t-elle sous sa vidéo.
Des images tantôt saluées, tantôt blâmées
À la vue de cette démonstration de force, certains internautes ont des étincelles dans les yeux et d’autres des pupilles qui clignotent rouges, en mode warning. Les mastodontes, bercés à la fonte, eux partagent leur admiration et imaginent d’ores et déjà un bébé à la fibre athlétique, biberonnés aux protéines. À l’inverse, d’autres internautes estiment que la maman est « inconsciente ». Qu’elle ne pense qu’à elle.
Faire du sport n’est pas contre-indiqué en période de grossesse. « À raison d’au moins 30 minutes d’activité quotidienne modérée », précise le ministère des Sports. Ce n’est pas parce qu’on est enceinte qu’on doit se figer dans une chaise. Hannah ne prend pas de risques inconsidérés. Elle ajuste ses positions, abaisse ses poids, cible des parties du corps qui gravitent autour du ventre sans trop le solliciter. Par ailleurs, elle s’entraîne sous l’œil bienveillant de son mari, qui joue les gardes du corps et qui accourt dès qu’un poids se fait trop lourd.
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Au moins elle est bien armée pour courir après son bambin dans le parc et monter les escaliers avec la poussette. Hannah ne fait pas du sport pour « garder la ligne » ou amortir les kilos de la grossesse, mais pour se faire plaisir. C’est un acte d’amour propre.