« Je ne supporte plus le bas de mon corps » : Julie se confie

Peu importe son âge, son poids ou sa couleur de peau, accepter son corps n’est pas toujours aisé. On peut aussi être confronté(e) à un phénomène : celui de ne détester qu’une partie de notre corps. Bien loin d’être « plus » facile que si on le détestait en entier, cela nous amène parfois à nous torturer, comme nous l’explique Julie notre lectrice de 41 ans à qui nous laissons la parole.

Un corps qui change au fur et à mesure de la vie

« Bonjour Ma Grande Taille ! Je vous écris car je ressens le besoin de me confier…

En effet, je ne supporte plus le bas de mon corps : mes hanches, mes fesses et mes jambes que je trouve disproportionnées.

Je suis ronde depuis l’adolescence. A 14 ans, j’avais déjà bien plus de formes que toutes mes copines. Je n’en ai jamais trop souffert, j’étais très sportive malgré tout.

Durant la vingtaine, j’ai continué à pratiquer du sport mais aussi à grossir. Je pesais environ 100 kg pour 1m70. J’ai commencé à voir de la cellulite se former, une espèce de peau d’orange aussi… Et là les complexes ont fini par réellement s’installer.

Photo d’illustration.

J’ai eu mon premier enfant à l’âge de 28 ans. J’ai pris 15 kilos durant la grossesse. Mes fesses sont devenues ENORMES ! Mes cuisses se frottaient à tel point que j’en ai eu des irritations, surtout l’été en short ou robe.

Après l’accouchement, les choses se sont empirées. J’ai fait le yoyo avec mon poids, ma peau a commencé à pendre. Un peu comme les personnes qui ont subi une sleeve ou un bypass (j’ai d’ailleurs découvert ce phénomène de « peau qui pend » grâce à vos articles).

« Je ne supporte plus le bas de mon corps » : un complexe qui pourrit la vie

Aujourd’hui j’ai 41 ans et j’en suis arrivée au stade où je ne peux carrément plus supporter le bas de mon corps. Encore ce matin en me regardant en culotte et soutien-gorge, j’ai fondu en larmes en sortant de la douche.

Je mets systématiquement des tuniques longues, des vêtements larges, je cache mon bas du corps au maximum. J’ai toujours peur de ne pas passer entre les chaises ou que mon popotin ne passe pas entre les accoudoirs. C’est devenu une obsession. L’été arrive bientôt et depuis deux ans, je ne me mets même plus en maillot de bain au grand désespoir de mon mari qui ne comprend pas…

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Don't even try to tell me that the shapes and textures of our bodies are things we should be ashamed of. ❗ · How could that be true when every ripple and roll create such beautiful waves on the oceans of our stomach. ? · When our thighs are covered in the same constellations that are called miraculous by people watching the night sky. ✨ · When every bulge, dip, fold or swell are reflected in the landscapes that are called masterpieces when they're made out of paint. ? · And when every mark, scar, patch or bruise that doesn't match the rest has decided to choose your body to tell a story through. ? · Don't even try to tell me that those things are anything less than mesmerizing. ????? Photo by @pantone705 ?

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Photo d’illustration.

Étrangement, le reste de mon corps qui est rond ne me dérange pas. Je n’ai aucun mal à découvrir mes bras ou bien à mettre des hauts un peu près du corps… Mais lorsqu’il s’agit de mon bas du corps, j’ai l’impression que l’on ne voit que ça, que les gens me regardent avec un air de dégoût

Ma Grande Taille, si je vous raconte mon histoire, c’est aussi dans l’espoir que vous me donniez quelques conseils, quelques astuces pour dépasser ces complexes, cette haine de mon bas du corps… Quelques-unes de vos lectrices sont-elles dans le même cas que moi ? »

N’hésitez pas à partager cet article et à répondre à Julie si vous êtes vous aussi dans cette situation

Amandine Cadilhon
Amandine Cadilhon
Journaliste mode, mes articles, mettent en lumière les diverses tendances et styles qui façonnent l'univers de la mode féminine. Mon objectif est de proposer un contenu diversifié et accessible à toutes et tous, en soulignant l'importance de l'expression personnelle et de l'empowerment à travers la mode.
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