La capacité à détecter le mensonge fascine autant qu’elle inquiète. Ancien agent du FBI, Joe Navarro a passé sa carrière à décrypter les comportements humains. Dans ses livres à succès, il révèle plusieurs gestes typiques des personnes qui tentent de cacher la vérité… et qui échappent rarement à un œil averti.
1. Se gratter la peau ou se ronger les ongles
Un premier signe de malaise et de tension interne : les menteurs ont tendance à se gratter la peau, se ronger les ongles ou toucher à leur visage. Joe Navarro explique que « ces gestes inconscients traduisent un stress, une anxiété ou un désir de s’apaiser dans une situation inconfortable ».
2. Pincer ou mordre ses lèvres
Les lèvres en disent long : se mordre, pincer ou humecter ses lèvres peut révéler une tentative de retenir une information, de contenir une colère ou une gêne. C’est un automatisme face à l’anxiété qui accompagne souvent le mensonge.
3. Cacher les pouces ou créer une barrière
Lorsqu’on ment, l’insécurité se manifeste parfois par un besoin de cacher ses pouces, de détourner les mains ou même de créer une barrière physique (par exemple en plaçant un objet entre soi et l’autre). Cela montrerait un désir inconscient de retrait et de protection.
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4. Éviter ou forcer le contact visuel
Le regard d’une personne en train de mentir n’est jamais anodin : il peut soit être fuyant, soit au contraire soutenir de façon exagérée le contact visuel pour tenter de paraître sincère. Cela signale un inconfort et une possible tromperie.
5. Des phrases longues et détaillées
Enfin, les personnes en train de mentir multiplient souvent les phrases longues, riches en détails superflus : un phénomène connu sous le nom « d’effet Pinocchio ». Leur discours s’allonge, utilise des justifications excessives ou des tournures comme « pour être honnête », dans le but de convaincre davantage que d’informer.
D’après Joe Navarro, ces comportements résultent d’une tension intérieure entre ce que le corps ressent et ce que l’esprit essaie de dissimuler. Attention, aucun de ces signes ne constitue, à lui seul, une preuve absolue de mensonge : le contexte, l’histoire et la dynamique relationnelle doivent toujours être pris en compte.
