Sport à l’école : ces élèves témoignent de discriminations

Il y a quelques semaines, notre ministre de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports, Jean Michel Blanquer, lançait un parallèle sur Twitter entre le succès des Jeux Olympiques 2021 et la qualité des cours d’EPS dispensés durant la scolarité. Comme si les fameux cours de sport poussaient déjà les futur.e.s athlètes a choisir cette voie. Si les cours d’EPS restent un bon souvenir pour les un.e.s, ce n’est absolument pas le cas pour les autres…

Cours d’EPS : un traumatisme encore présent chez beaucoup d’adultes

En témoigne le tweet de cette internaute nommée Caric et les vives réactions qu’il a déclenchés :

En effet, vous faites peut-être également partie de ceux.celles qui ont détesté les cours de sport. Grossophobie, moqueries, aucun soutien du/de la professeur.e, homophobie, obligation de prouver ses menstruations… Sans parler du fait d’être toujours choisi.e en dernier, car nos camarades nous considèrent « nul.le » en sport. On en passe et des meilleures :

Et bien entendu, ces tweets ne sont qu’un infime exemple de toutes les réponses récoltées suite à la question de Caric.

Discrimination en cours d’EPS : comment réagir ?

S’il est un peu trop tard pour notre génération d’adultes, nous pouvons en revanche faire quelque chose pour nos enfants. Il s’agit déjà de les éduquer en leur disant que les cours de sport n’ont pas à être une souffrance psychologique. Il est normal de les pousser à se dépasser. Mais si il.elle.s ont envie de vomir rien qu’à l’idée d’y aller, c’est qu’il y a un grave souci.

N’hésitez pas à parler avec votre enfant, votre ado. Posez-lui des questions sur ce qu’il.elle ressent. Poussez-le.la à se confier sur les véritables raisons de son mal être en cours de sport. Ne vous moquez pas et soyez toujours dans la bienveillance, car cela peut provoquer des traumatismes à l’âge adulte.

Si vous voyez que le problème persiste, n’hésitez pas à en discuter avec le personnel enseignant voire le.a professeur.e d’EPS concerné.e par la situation. Il ne faut en aucun cas laisser dégénérer les choses. Vous pouvez également le.a pousser à pratiquer un sport qu’il.elle aime en dehors du cadre scolaire. Il.elle verra ainsi que le sport peut-être une source de joie. Quoi qu’il advienne, établissez la communication avec votre enfant et le personnel encadrant. Il n’y a rien de pire que d’ignorer les problèmes.

Amandine Cadilhon
Amandine Cadilhon
Journaliste mode, mes articles, mettent en lumière les diverses tendances et styles qui façonnent l'univers de la mode féminine. Mon objectif est de proposer un contenu diversifié et accessible à toutes et tous, en soulignant l'importance de l'expression personnelle et de l'empowerment à travers la mode.
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