L’actrice américaine, icône de « Terminator », Linda Hamilton, refuse catégoriquement de « rajeunir » artificiellement, embrassant les marques du temps comme un témoignage authentique de sa vie. Dans une interview pour AARP’s Movies for Grownups, elle déclare s’être « complètement rendue » à cette réalité.
Une philosophie sereine face au vieillissement
Linda Hamilton affirme ne « passer aucun moment à essayer de paraître plus jeune », voyant dans son visage « un récit personnel riche, même s’il révèle parfois des vérités difficiles ». Elle ne court ni après la beauté éternelle ni la longévité forcée, préférant vivre pleinement l’instant : santé oui, mais aussi plaisirs simples comme un donut. Cette approche détonne dans une industrie hollywoodienne obsédée par la jeunesse, et Linda Hamilton en rit, soulignant que « rigide rime avec vieillissement prématuré ».
La légende Sarah Connor
Née le 26 septembre 1956, Linda Hamilton explose en 1984 avec le rôle de Sarah Connor dans « Terminator » de James Cameron, face à Arnold Schwarzenegger, qu’elle reprend en 1991 dans « Terminator 2 : Le Jugement dernier » et en 2019 dans « Terminator: Dark Fate ». Ce personnage mythique, passé de serveuse vulnérable à guerrière musclée, la propulse au rang de star internationale, couronnée de Saturn Awards.
Retour triomphal avec « Stranger Things »
Malgré un problème de hanche sévère qui la poussait à la retraite, Linda Hamilton rejoint la saison 5 de « Stranger Things », sortie le 26 novembre sur Netflix, dans le rôle de Dr. Kay, scientifique impitoyable traquant Eleven à Hawkins. Son agent l’inscrit malgré ses doutes, ravivant sa flamme acting.
En définitive, Linda Hamilton incarne une maturité revendiquée fièrement qui défie les normes d’Hollywood, prouvant que l’âge peut rimer avec authenticité. Son retour dans « Stranger Things » et sa franchise « Terminator » renforcent son statut de légende intemporelle, invitant à une vieillesse sereine et sans compromis.
