Dans une interview accordée au média Deadline, Sharon Stone revient sur l’une des plus grandes injustices de sa carrière. Alors qu’elle tenait le rôle principal dans le film « Basic Instinct » (1992), elle a été payée 500 000 dollars, tandis que son partenaire à l’écran, l’acteur américain Michael Douglas, touchait 14 millions. Un écart vertigineux qui, selon Sharon Stone, symbolise une réalité encore bien ancrée dans l’industrie du cinéma.
Une offre insultante, trois décennies plus tard
Récemment, un grand studio a proposé à l’actrice Sharon Stone exactement le même cachet qu’il y a 30 ans pour un nouveau projet. Pire encore : un acteur masculin, nettement moins connu, était censé être rémunéré à plus de 8 millions de dollars pour le même film. Face à cette injustice flagrante, Sharon Stone a fait un choix fort : elle a refusé le rôle, elle explique « 30 ans plus tard, ça continue ».
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Une voix puissante contre les inégalités
Ce témoignage n’est pas un cas isolé. Il fait écho aux nombreux récits d’actrices confrontées à des disparités salariales persistantes, malgré leur notoriété, leur talent, et leur rôle central dans des productions à succès. En prenant la parole, Sharon Stone rappelle que l’égalité n’est pas une faveur. C’est le strict minimum.
Refuser de se taire pour faire évoluer les choses
En dénonçant publiquement cette nouvelle tentative de sous-évaluation, Sharon Stone utilise sa notoriété pour défendre une cause plus grande. Celle de toutes les femmes – dans le cinéma et ailleurs – qui sont encore confrontées à des écarts de rémunération injustifiables. Son message est clair : connaître sa valeur, c’est refuser de se contenter de moins.
En refusant d’accepter un traitement inéquitable, Sharon Stone ne se contente ainsi pas de revendiquer son dû : elle pose un acte symbolique fort. Son courage rappelle que le combat pour l’égalité salariale ne se limite pas aux plateaux de tournage, mais concerne toutes les femmes, dans tous les milieux.