Découvrez l’histoire inspirante qui se cache derrière la blogueuse Tanesha Awasthi

Tanesha Awasthi est une blogueuse ronde au style incomparable que nous adorons alors que depuis 2011 déjà, elle nous enchante avec ses superbes tenues casual chics. Aujourd’hui pourtant, c’est l’histoire inspirante qui se cache derrière cette blogueuse que nous avons décidé de vous dévoiler.

Une adolescence difficile pour cette ado précoce et hors normes

Vous la connaissez sûrement déjà, Tanesha Awasthi est une blogueuse ronde américaine très populaire dont le blog « Girl With Curves » lancé il y a 5 ans déjà a rapidement connu le succès. Avec son style à la fois casual et raffiné, la blogueuse nous a prouvé que les femmes rondes pouvaient elles aussi être très élégantes.

Mais si Tanesha nous inspire, c’est aussi de part la confiance en soi qu’elle dégage. Elle avoue pourtant aujourd’hui ne pas avoir toujours assumé ses formes. Sur son blog, elle explique :

J’ai bataillé avec ma confiance en moi toute ma vie. Et comme chaque femme je le sais, il y a certaines choses de mon apparence que j’aimerais changer. Cependant, il est arrivé un moment dans ma vie- il y a 8 ans pour être exacte, où j’ai réalisé que le chemin qui menait vers l’amour de soi- bien que long, serait bien plus gratifiant que le chemin accidenté, mentalement épuisant sur lequel j’étais, où je me répugnais.

Ado, Tanesha souffrira de sa différence. Elle qui est une enfant à la fois précoce et hors normes.

J’ai toujours été passionnée par la mode, mais ce n’était pas toujours un loisir facile à avoir en tant que plus grande fille de l’école avec les plus grands pieds et la seule qui a zappé l’étape soutien-gorge brassière pour passer directement au truc réel et inconfortable. Ne pas rentrer dans les mêmes vêtements que mes copines, avoir des cheveux comme j’en voyais rarement à la télé ou dans les magazines, étaient simplement quelques-unes de mes angoisses beauté avec lesquelles j’ai dû batailler durant mon adolescence et certaines avec lesquelles je dois encore conjuguer aujourd’hui.

Et un jour, le déclic…

Complexée, la blogueuse ronde met tout en son pouvoir pour devenir celle qu’elle a toujours rêvé d’être. Elle s’inflige des séances de sport telles qu’elle finit par ne plus avoir de cartilage dans les genoux ne pouvant ainsi quasiment plus marcher.

Après des années à combattre des troubles du comportement alimentaires et du sport à outrance qui étaient le résultat d’une mauvaise estime personnelle et un manque majeur de confiance en moi durant mon adolescence et la vingtaine, j’ai souffert de blessures graves aux genoux. Ce n’est que lorsque je n’étais plus qu’à quelques kilos de mon poids idéal, qu’il ne me restait plus de cartilage dans les genoux et que je pouvais à peine marcher, que j’ai dû faire face à une terrible réalité : j’aimais presque ce que je voyais à l’extérieur, mais je n’étais pas heureuse à l’intérieur.

Le réveil est brutal, mais la prise de conscience salutaire.

À ce moment-là, je me suis réveillée, je me suis regardée dans le miroir et me suis demandé pourquoi j’avais passé tant de temps à haïr mes sourcils imparfaits, ma peau acnéique, mes cheveux frisés, mes hanches pleines, mon absence de thigh gap, cellulite, vergetures, gros genoux, grands pieds, la liste continuait… Je me suis demandé, est-ce que perdre du temps à se focaliser sur l’extérieur, valait la peine d’être piégée dans une prison mentale de malheur à l’intérieur ?

Un pas après l’autre, Tanesha apprend à s’aimer.

À partir de cet instant, j’ai fait un effort pour me concentrer à accepter des choses sur moi que j’avais autrefois considérées comme des défauts. Même si je ne voyais aucune personne dans les médias à laquelle je pouvais complètement m’identifier, je faisais des petits liens avec des femmes que j’admirais, comme le popotin rebondi de Jennifer Lopez, les cheveux bouclés de Mariah Carey, les cuisses et les hanches rondes de Marilyn Monroe. Faire le lien avec des caractéristiques physiques que j’aimais chez les autres, que je possédais moi-même, m’a permis de commencer à voir mes défauts comme étant beaux.

Elle deviendra ensuite notre Tanesha Awasthi, la blogueuse ronde pleine de confiance en elle et épanouie que nous connaissons. Une histoire inspirante qui devrait redonner le sourire et l’espoir à toutes celles qui ne sont qu’au début du chemin.

Carole Guidon
Carole Guidon
Les rondeurs ne sont pas synonymes de laideur. Le corps gros n'est pas forcément un fardeau. Moi-même, je suis une jeune fille ronde et épanouie qui s'assume. J'aime la vie et les plaisirs simples. Et j'ai à cœur de militer au quotidien contre la grossophobie qui gangrène notre société. Derrière chaque corps se cache une histoire, heureuse ou douloureuse, mais toujours unique, qu'on gagnerait à accueillir avec respect et humilité.
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