Le 5 novembre 2025, un incident de harcèlement a choqué le Mexique et relancé le débat sur la sécurité des femmes en vie publique. Claudia Sheinbaum, première femme présidente du Mexique, a été agressée dans la rue à Mexico. Un homme, apparemment ivre, a tenté de la toucher de manière inappropriée devant des témoins, avant que son équipe n’intervienne.
Les faits : un acte d’agression publique
Le moment, filmé et largement diffusé depuis sur les réseaux sociaux, montre un homme percer la foule qui entourait Claudia Sheinbaum dans le quartier de Zócalo et la toucher au niveau du torse, puis tenter de l’embrasser. L’attaque a pris fin grâce à l’intervention de Juan José Ramírez Mendoza, un des aides proches de la présidente. Le suspect a été arrêté et placé en garde à vue à l’unité d’enquête des crimes.
🇲🇽 FLASH | Un homme a tenté d’embrasser et d’attoucher sexuellement la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum.
— AlertesInfos (@AlertesInfos) November 4, 2025
Réactions et poursuites judiciaires
La présidente Claudia Sheinbaum a condamné fermement cet acte, qualifiant le comportement du suspect d’« homme complètement ivre » et une « agression contre toutes les femmes ». Elle a déclaré : « J’ai décidé de porter plainte parce que c’est quelque chose que j’ai vécu en tant que femme – quelque chose que vivent toutes les femmes dans notre pays ». Claudia Sheinbaum a souligné que c’était loin d’être la première fois qu’elle était harcelée, partageant même des vidéos de ses expériences passées.
Problèmes de sécurité pour les personnalités publiques
Cet incident soulève des questionnements sur la protection des hauts responsables mexicains, d’autant plus que la garde présidentielle a été dissoute en 2018. Selon l’analyste en sécurité Raúl Benítez-Manaut, l’absence de système spécialisé de protection a créé un vide notable, laissant Claudia Sheinbaum avec une équipe d’assistants, mais pas de dispositif de sécurité professionnel.
La nécessaire lutte contre le harcèlement
Le secrétariat aux droits des femmes, sous l’administration de Claudia Sheinbaum, a vivement condamné l’incident et souligné que la proximité avec le public ne peut justifier une violation de l’espace personnel. « Malheureusement, aucune femme n’est exemptée de harcèlement dans notre pays. Ces actes sont non seulement violents mais criminels ».
L’appel est clair : dénoncer ces violences est indispensable pour la justice et le changement culturel.
