Ce trait de personnalité vous empêcherait d’avoir une promotion

Malgré des années de loyaux services rendus à votre boîte, votre paye n’a jamais bougé d’un centime ? Vous suspectez votre patron de s’en mettre plein les poches alors qu’en fait c’est peut-être simplement votre personnalité qui vous pénalise. Si vous avez ce style d’attachement en particulier, vous risquez de stagner longtemps sur le même salaire.

Quand l’attachement joue au bureau

Vous travaillez dur, vous cochez toutes les cases techniques et pourtant… la promotion tant espérée vous échappe encore. Et si le problème n’était pas vos compétences, mais un trait de personnalité plus discret. Ce fameux trait qui vous laisse au point mort s’appelle le style d’attachement. Derrière ce concept un peu psychologique se cache une réalité très concrète : la façon dont vous avez appris à interagir avec les autres dans l’enfance influence encore aujourd’hui vos relations adultes y compris… avec vos collègues et supérieurs hiérarchiques.

Il existe quatre grands styles d’attachement : sécurisé, anxieux, évitant et désorganisé. Et si chacun a ses forces et faiblesses, un style en particulier est souvent considéré comme le plus difficile à gérer en contexte professionnel : le style désorganisé. C’est certainement lui qui sabote vos chances d’avoir une vraie reconnaissance financière.

En résumé, il vous fait douter de vos capacités et vous plonge dans une angoisse permanente. Vous cherchez le soutien des autres mais paradoxalement vous n’allez jamais demander de l’aide. Vous attendez alors désespérément qu’une main se tende vers vous. Sauf que dans un monde égo-centré où la productivité prime sur l’humain, ça n’arrive jamais.

Le style désorganisé : l’ennemi des promotions ?

Décrit comme un mélange d’anxiété et d’évitement, ce style peut donner lieu à des comportements contradictoires. Un jour, on prend des initiatives avec assurance. Le lendemain, on doute de soi au point de bloquer sur une tâche simple.

Comme l’explique l’experte en management Nancy Roberts à Metro UK, ces personnes « peuvent avoir du mal à gérer leurs émotions au travail » et être perçues comme « instables » ou « trop sensibles » face aux critiques. Or, dans un environnement professionnel où la maîtrise de soi et la constance sont valorisées, cette impression peut malheureusement fermer certaines portes.

Peut-on changer la donne ?

La bonne nouvelle, c’est que rien n’est figé et que vous allez peut-être enfin pouvoir voir vos efforts récompensés. Même si votre style d’attachement trouve ses racines dans l’enfance, il est possible de le transformer. La première étape, comme l’explique la psychologue Dr Touroni, consiste à prendre conscience de ses schémas. Se demander, par exemple : « Est-ce que ma réaction correspond à la réalité, ou bien à une vieille peur qui ressurgit ? ». Voici quelques pistes concrètes :

  • Chercher du feedback constructif sans tomber dans l’hypervigilance.
  • Travailler sur la gestion du stress grâce à des routines ou des techniques de respiration.
  • Développer des relations professionnelles de confiance, qui apportent stabilité et soutien.
  • Si besoin, se tourner vers un coach ou un thérapeute pour déconstruire certains réflexes émotionnels.

Le vrai secret d’une promotion

Au fond, il ne s’agit pas d’être « parfait » ou d’entrer dans une case idéale, mais d’apprendre à mieux se connaître et à ajuster ses réactions. Comme le rappelle le Dr Touroni : « Les styles d’attachement sont des tendances, pas des destins ». Autrement dit : ce n’est pas parce que vous avez parfois du mal à gérer vos émotions au travail que vous êtes condamné à camper sur la même paye et à ne jamais voir l’ombre d’une prime. Avec un peu d’introspection et de pratique, vous pouvez transformer ce frein en véritable moteur de croissance professionnelle.

Ce n’est pas votre manque de compétences qui freine votre carrière, mais parfois un mode relationnel hérité de l’enfance. L’identifier, c’est déjà franchir la première marche… vers la promotion que vous méritez.

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.

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