La crème solaire est prioritaire dans le sac de plage et trône dans les indispensables de la saison. Pendant l’été et bien au-delà, elle sert de bouclier à notre peau, malmenée par les rayons ardents du soleil. Or, certains produits portent à confusion et une chimiste en cosmétique en dresse la liste pour bien vous protéger.
Protéger sa peau toute l’année : un réflexe beauté vital
Aujourd’hui, la crème solaire ne se cantonne plus aux vacances à la plage. De plus en plus de marques l’intègrent dans nos routines du quotidien, en glissant des filtres SPF dans nos fonds de teint, nos crèmes hydratantes ou nos poudres. Une solution pratique pour les personnes qui veulent se protéger sans multiplier les couches de produits. Et c’est tant mieux : l’exposition au soleil est l’un des premiers facteurs du vieillissement cutané, de l’apparition de taches brunes, et bien sûr, des risques de cancers de la peau.
Toutefois attention : tous les produits qui se présentent comme « solaires » ne se valent pas. Sur les réseaux sociaux, une experte en formulation, connue sous le pseudonyme @thecleanjunky, met en garde contre 3 types de protections solaires à éviter absolument. En les appliquant, vous pensez être immunisée contre les rayons UV, mais en réalité il y a tromperie sur la marchandise. Résultat : votre peau ne revient pas indemne de vos expéditions sous le soleil.
Les protections solaires sans filtres homologués
Certaines marques « naturelles » vantent les mérites de crèmes solaires à base d’ingrédients végétaux. Le souci ? Elles ne contiennent en réalité parfois aucun filtre solaire homologué. Ce qui signifie qu’elles ne protègent tout simplement pas la peau des rayons UV. « Il faut absolument avoir un filtre solaire homologué pour être considéré comme un solaire », rappelle la spécialiste.
Ces produits séduisent par leur composition clean ou leur promesse « green », mais ils jouent sur l’ambiguïté. Résultat : on applique consciencieusement un produit qui donne bonne conscience… mais ne fait rien contre les coups de soleil. Moralité : toujours vérifier la présence de filtres UV reconnus (comme le dioxyde de titane, l’oxyde de zinc, l’avobenzone, etc.) sur la liste INCI.
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Les gouttes de protection solaire
C’est le nouveau format « tendance » qui fait fureur sur les réseaux : de petites gouttes SPF à mélanger à sa crème ou son maquillage. Une méthode séduisante sur le papier, car elle donne l’impression de personnaliser sa protection solaire. Sauf que selon l’experte, c’est loin d’être suffisant. « On a le sentiment que c’est facile de se protéger… mais ce type de produit n’offre pas une vraie protection ».
Le problème ? Il est impossible de garantir une dose homogène de protection sur tout le visage. D’autant que beaucoup de personnes sous-dosent, pensant qu’une ou deux gouttes suffisent. Résultat : la peau est exposée sans qu’on s’en rende compte.
Les poudres SPF : un simple bonus, pas une vraie protection
Ces dernières années, les poudres SPF ont envahi les trousses de toilette. Pratiques pour les retouches en journée ou pour matifier la peau, elles donnent une fausse impression de protection complète. « Nombreuses sont les personnes qui vont utiliser ce type de produits en pensant être bien protégées », alerte l’experte.
Certes, ces poudres peuvent être un bon complément à une crème solaire, notamment pour les peaux grasses ou en ville. Cependant, elles ne doivent jamais être utilisées seules. Elles ne sont tout simplement pas conçues pour bloquer efficacement les rayons UV.
Votre peau mérite mieux qu’un joli packaging : elle mérite d’être protégée pour de vrai. Alors, ne vous faites pas avoir par de belles promesses et tournez-vous vers des marques réputées.