Perrie Edwards, ancienne membre du girl group anglais Little Mix, a récemment livré un témoignage puissant sur une période particulièrement difficile de sa vie. Invitée du podcast We Need to Talk animé par Paul C. Brunson, la chanteuse britannique est revenue sur son expérience avec l’anxiété et les troubles qui l’ont conduite à se replier sur elle-même, jusqu’à ne plus pouvoir quitter son domicile pendant plusieurs semaines.
Une période marquée par la peur
Tout a commencé, selon ses mots, à l’automne 2024. « C’est devenu vraiment difficile. En septembre, je n’arrivais plus à sortir de chez moi », explique-t-elle. Si elle continuait à assurer certaines responsabilités essentielles – comme accompagner son fils Axel à la crèche -, Perrie admet que tout ce qui relevait de sa vie professionnelle, notamment la création musicale, devenait inaccessible.
Ce qu’elle vivait alors s’est progressivement transformé en une forme d’agoraphobie, un trouble qui se manifeste par une forte appréhension à l’idée de se trouver dans certains lieux ou situations, souvent par peur de se sentir impuissante ou mal à l’aise. « Mon domicile est devenu mon seul endroit sûr. Je me répétais : ici, rien ne peut m’arriver », confie-t-elle.
Se reconnecter à soi pour avancer
Face à ce mal-être grandissant, Perrie Edwards a décidé de consulter une thérapeute. Elle décrit ce moment comme un tournant. « J’avais l’impression que mon enfant intérieur avait pris le dessus, qu’il était effrayé par tout, et que mon moi adulte n’avait plus la place de s’exprimer », raconte-t-elle.
Avec l’aide de sa thérapeute, elle commence alors à déconstruire ses pensées automatiques et à mettre en place des petits exercices pour réhabituer son corps et son esprit à sortir. Elle évoque notamment l’habitude qu’elle a prise d’aller quelques minutes dans un magasin, juste pour prouver à son système nerveux qu’il ne risquait rien. Ces pas modestes, mais réguliers, l’ont aidée à se réapproprier ses repères.
Petit à petit, les choses ont évolué. Elle a pu voyager à l’étranger, visiter un lieu de mariage, et renouer avec certaines activités qui lui semblaient auparavant inaccessibles. « Tout ce qui me semblait impossible en septembre est aujourd’hui à nouveau possible », confie-t-elle.
Une prise de parole salutaire
Si Perrie Edwards a choisi de partager cette expérience, c’est avant tout pour normaliser les discussions autour de la santé mentale. « Je veux me marier, avoir d’autres enfants, continuer ma carrière… Mais à ce moment-là, je n’avais tout simplement plus l’énergie pour rien », reconnaît-elle avec une franchise désarmante.
Elle insiste aussi sur le fait qu’un moment de crise ne signifie pas une fin. « Je croyais que si je vivais une crise de panique, tout s’écroulerait. Mais ce que j’ai appris, c’est qu’on peut en sortir et aller mieux ».
Son témoignage est ainsi une preuve que même les personnes les plus exposées médiatiquement peuvent traverser des périodes d’ombre. Et qu’il est possible d’en sortir, avec du soutien, de la patience et une vraie attention portée à ses besoins profonds.