Une décision historique : quitter la famille impériale
Mako, fille aînée du prince héritier Fumihito et nièce de l’empereur Naruhito, a grandi sous le poids des traditions de la monarchie japonaise. Son mariage avec Kei Komuro, un roturier rencontré à l’université, ne pouvait se conformer aux règles strictes du palais impérial : selon la loi japonaise, une princesse perd son titre et tous ses privilèges si elle épouse un non-noble.
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Amour et renoncement : un mariage sans faste ni fortune
Leur union civile discrète en octobre 2021 a donc marqué un vrai tournant : Mako a refusé la dot traditionnelle de près d’1,4 million de dollars habituellement accordée aux princesses quittant la cour – un geste inédit depuis des décennies. Face aux controverses et aux pressions familiales, elle n’a jamais transigé sur son choix, préférant « vivre l’amour et l’intégrité ».
Une nouvelle vie à New York
Après leur mariage, le couple s’est installé à New York : Kei Komuro travaille comme avocat, tandis que Mako s’investit dans le monde de l’art et la préservation du patrimoine culturel. Leur choix de vivre loin du Japon symbolise la volonté d’échapper aux codes impériaux, alors que l’attention médiatique et la curiosité publique restent vives.
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Leur premier enfant, nouveau départ
En mai 2025, Mako et Kei ont accueilli leur premier enfant, marquant un nouveau chapitre familial et confirmant la rupture avec les obligations princières. La naissance a été saluée discrètement, à l’image de leur vie désormais privée, mais elle continue d’alimenter le débat sur l’avenir et la modernisation de la monarchie japonaise.
« Pour moi, Kei est irremplaçable, et ce mariage était indispensable » – Princesse Mako
L’histoire de Mako, faite de courage et de renoncements, incarne ainsi le choix de l’amour sur le protocole, et interroge la place de la liberté individuelle au sein des monarchies modernes.