Défrayant la chronique, Aleira Avendano, mannequin de 33 ans basée à Miami, s’est lancée le défi vertigineux d’obtenir la taille la plus fine du monde.
Le rêve d’un record : la quête d’une silhouette unique
Sa métamorphose spectaculaire, fruit d’investissements colossaux et de nombreuses interventions chirurgicales, intrigue autant qu’elle divise l’opinion. Depuis plusieurs années, Aleira Avendano s’impose une discipline de fer : porter un corset quasi en permanence dans l’espoir d’atteindre un tour de taille de 38cm, à l’instar de Cathie Jung, détentrice du record mondial. Résultat : la jeune femme affiche aujourd’hui une taille de 45cm, contrastant radicalement avec ses hanches larges – une allure de « poupée » destinées à marquer l’histoire des réseaux sociaux.
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Une obsession au prix fort
Pour modeler sa silhouette hors normes, Aleira a dépensé plus d’un million d’euros, auxquels s’ajoutent 538 000€ investis spécifiquement dans la chirurgie esthétique. À son actif : sept augmentations mammaires, quatre rhinoplasties, une opération pour des fesses plus volumineuses et des facettes dentaires. Nul vêtement standard ne lui convient plus ; elle doit tout faire sur mesure, ce qui accroît encore l’investissement. L’influenceuse assume ses choix et va jusqu’à conseiller la chirurgie esthétique à toutes les femmes pour se sentir belles selon ses critères.
La controverse : fascination et inquiétude
Si le parcours d’Aleira déchaîne l’admiration de certains, il suscite aussi de vives critiques sur les réseaux sociaux. Les professionnels de santé rappellent les risques importants liés à la compression extrême du corset et à la multiplication des opérations : troubles respiratoires, douleurs chroniques, complications chirurgicales… Derrière l’image glamour, le danger est bien réel. Par ailleurs, le message promu par la créatrice de contenus – selon lequel la chirurgie serait indispensable à la beauté – alimente le débat sur l’acceptation de soi et la pression esthétique, surtout sur les jeunes femmes.
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Une influence assumée
Aleira ne s’arrête pas là : elle a lancé sa marque de vêtements gainants et continue de revendiquer sur ses réseaux l’importance de « modeler son corps selon ses rêves », tout en admettant les inconvénients pratiques – vêtements impossibles à acheter dans le commerce, coût exorbitant, regard des autres parfois hostile. Ainsi, son parcours reste à la fois fascinant exemple d’extrême transformation physique et miroir des excès contemporains autour de la beauté.
Le cas Aleira Avendano interpelle : jusqu’où peut-on – ou doit-on – aller pour coller à une image idéale, et à quel prix ? Une métamorphose qui, entre admiration et controverse, incarne toutes les contradictions d’une époque obsédée par l’apparence.