Ces médicaments à éviter figurent peut-être dans votre armoire à pharmacie !

Chaque année, la revue médicale Prescrire dévoile sa liste des médicaments à éviter. Le but : mettre en garde contre ceux dont les effets indésirables l’emportent sur les bienfaits escomptés. Pour 2024, cette compilation alarmante compte pas moins de 105 médicaments, dont 88 disponibles en France. Zoom sur quelques noms familiers qui figurent peut-être dans votre armoire à pharmacie.

Le Smecta

Réputé pour traiter les troubles intestinaux, le Smecta est présent dans la liste des médicaments à éviter de Prescrire. La raison ? La présence de plomb dans sa composition.

La revue médicale met ainsi en garde contre les effets toxiques du plomb. Est cité notamment des risques neurologiques, hématologiques, rénaux, cardiovasculaires, et reprotoxiques. Prescrire souligne par ailleurs que ces risques s’intensifient plus la dose de Smecta ingérée est importante.

Le Voltarène

Parmi la liste de médicaments à éviter dévoilée par la revue médicale Prescrire, le Voltarène, également connu sous le nom de diclofénac, émerge aussi comme une des substances préoccupantes.

Alors qu’il est largement utilisé pour soulager la douleur, Prescrire souligne qu’il expose à un surplus d’effets indésirables cardiovasculaires, tels que des infarctus du myocarde et des insuffisances cardiaques. Comparativement à d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tout aussi efficaces.

Le Vogalène et le Vogalib

Ces médicaments populaires, prescrits contre les nausées et les vomissements, sont pointés du doigt pour les risques sérieux qu’ils présentent. Selon Prescrire, ils exposent les utilisateur.rice.s à des troubles du rythme cardiaque, des accidents vasculaires cérébraux, et même des morts subites.

Le Maxilase

Ce sirop contre la toux, généralement utilisé pour soulager les maux de gorge, est qualifié de « placebo » par la revue. Malgré sa popularité et son utilisation courante, le Maxilase expose en plus parfois à des effets indésirables. Notamment des troubles cutanés ou allergiques.

Le Toplexil

Souvent choisi pour soulager les maux de gorge et les symptômes liés à la toux, ce sérum est aussi mis en cause par Prescrire. Les effets indésirables associés à son utilisation sont jugés disproportionnés dans le traitement symptomatique de la toux.

Le bupropione

Le bupropione (amphétaminique), commercialisé sous les marques Zyban, Wellbutrin, Voxra ou encore Aplenzin, suscite aussi des préoccupations de la revue médicale Prescrire.

Souvent prescrit comme traitement pour le sevrage tabagique et la dépression, le bupropione a été associée à divers effets secondaires. Notamment des troubles du sommeil, de l’anxiété, des angiœdèmes, des maux de tête, des changements d’humeur. Et même des malformations cardiaques congénitales en cas d’exposition in utero.

Le tériflunomide

Utilisé principalement pour traiter la sclérose en plaques, le tériflunomide (immunodépresseur) a montré des bénéfices dans la gestion de cette maladie neurologique. Sauf que, selon la revue médicale Prescrire, il est essentiel de noter que ce médicament peut entraîner des effets indésirables.

Il avait été exclu de la liste des médicaments à éviter pour l’année 2023. Cela visait à évaluer son rapport bénéfices-risques, spécifiquement chez les enfants âgés de 10 ans et plus. L’analyse des données issues des évaluations cliniques a révélé que, même chez les enfants, le tériflunomide présente un déséquilibre défavorable entre les avantages et les risques. En conséquence, il a été réintégré dans la liste des médicaments à exclure en 2024.

Parmi les médicaments à éviter, la revue met aussi en évidence les décongestionnants oraux ou nasaux à base de pseudoéphédrine, incluant des marques bien connues comme le Dolirhume et l’Actifed. Ces médicaments sont pointés du doigt pour leurs effets indésirables disproportionnés, particulièrement en considérant qu’ils sont destinés à soulager des troubles bénins.

Elodie Pimbert
Elodie Pimbert
Journaliste « touche à tout », je suis Content Manager et rédactrice web pour le média The Body Optimist. Je m'intéresse à des sujets variés (écologie, sexualité, lgbtqia+, beauté, décoration, etc.) et ai à coeur de déconstruire les préjugés, stéréotypes et normes de notre société. Je scrute le web à l’affût des dernières évolutions et tendances. Ce n'est donc pas un hasard si j'écris et fais grandir depuis plusieurs années The Body Optimist.
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