Vous passez de bonnes nuits de sommeil mais au réveil vos cernes semblent dire le contraire. Marqués comme après une nuit blanche, ils se dessinent en évidence sous vos yeux et vous donnent une mine fatiguée. Alors que l’industrie cosmétique nous a persuadés que les cernes étaient un tue-l’amour esthétique, il est temps de rétablir quelques vérités sur ces poches violacées.
Les cernes, le reflet d’une mauvaise circulation sanguine
Vous dormez sans interruption mais vous vous réveillez avec des cernes creusés, qui prennent toute la place sous votre regard ? Vous vous sentez en pleine forme au saut du lit mais ce qui s’affiche dans le miroir raconte tout autre chose. Vos cernes donnent l’illusion d’une nuit chaotique ou d’un lendemain de soirée difficile alors qu’en réalité vous avez largement eu votre quota de sommeil. Ces marques sous les yeux sont souvent présentées comme le signe physique de la fatigue. Pourtant, les cernes ne sont pas toujours le résultat d’une nuit agitée.
Ces cernes, accusés de gâcher votre apparence et de renchérir votre âge, ne traduisent pas systématiquement un manque de sommeil ou une bagarre prolongée avec Morphée. Ils peuvent aussi indiquer une mauvaise circulation sanguine ou lymphatique. Le sang stagne, ce qui donne une couleur bleutée ou violacée, surtout visible à travers la peau fine de cette zone.
Les cernes, que la beauty sphère ne cesse de diaboliser, témoignent d’un dérèglement lymphatique. Vous avez certainement déjà entendu parler de la lymphe notamment au gré de vidéos virales de drainage. Lorsqu’elle ne fonctionne pas correctement, le sang s’agglomère sous la peau et les pigments ressortent davantage. Il suffit donc de quelques bugs dans le système pour faire apparaître les cernes et ce n’est pas irréversible. Les cernes sont bien souvent superficiels.
Mais peut-être aussi une particularité héritée de votre famille
Les cernes dites pigmentaires sont plus souvent le fruit de la génétique. Ils sont dus à un excès de mélanine et prennent une teinte violette sur les peaux claires ou brunâtre sur les teints plus foncés. Ces petits dessins qui dévalent sous vos paupières et qui colorient naturellement votre chaire se décalquent de génération en génération.
Si certaines personnes héritent d’une fossette ou de tâches de rousseur, d’autres récoltent des cernes bien visibles, qu’importe la longueur de leur nuit. Et si c’est votre cas, ne criez pas à l’injustice. Avoir des cernes n’est pas une malchance ou un cadeau empoisonné. Les cernes n’ont rien de disgracieux. C’est l’industrie cosmétique qui vous trouve des défauts à chaque coin du visage pour vendre des soins aux promesses miracles. Deux options s’offrent à vous : accepter la présence de vos cernes ou dépenser toute votre énergie à les faire partir.
Les cernes, un détail à accepter, pas un défaut à corriger
Camouflés sous la matière, estompés avec des patchs, des roll on ou des rondelles de concombre, les cernes sont presque une faute de goût dans la beauty sphère. Pire, ils sont au cœur d’une guerre silencieuse, combattus avec des armes en tubes ou en pots. Selon l’industrie cosmétique, les cernes ternissent votre apparence et vous enlèvent toute votre lumière.
Or, dans la beauté, ce qui était laid hier devient attrayant le lendemain. Les tendances se contredisent sans cesse. Ainsi, au lieu de se mettre une couche de plâtre sous les yeux, les beauty addicts se créent désormais des faux cernes pour un look dans la veine “Billie Eilish”. Les standards évoluent tout le temps, d’où l’importance de ne pas y adhérer et de s’apprécier à sa juste valeur.
Qu’ils soient causés par une allergie, un manque d’hydratation, une surexposition au soleil ou tout simplement la suite logique d’anciens portraits de famille, les cernes ne font pas votre beauté. Les cernes sont simplement un élément de lecture.
