À 57 ans, Carla Bruni livre un témoignage sincère sur le rapport qu’elle entretient avec son corps et son poids depuis qu’elle a franchi le cap de la cinquantaine. Entre les bouleversements de la ménopause, la pression liée à l’image publique et l’épreuve de la maladie, elle se confie sans détour sur ses angoisses et ses choix.
La ménopause : accepter les transformations du corps
Comme de nombreuses femmes, Carla Bruni n’a pas été épargnée par les bouleversements hormonaux de la ménopause. Consciente de cette évolution naturelle, l’ex-mannequin reconnaît que le risque de prendre du poids la préoccupe, autant pour des raisons d’image que pour son bien-être personnel.
Lors d’un entretien dans le podcast « Allez J’ose » d’Elsa Wolinski, Carla Bruni admet ainsi avoir adopté une « routine alimentaire stricte » : elle ne prend désormais plus qu’un seul repas par jour, le dîner. Elle décrit ce choix comme une adaptation professionnelle : « Si je n’avais pas une image publique à maintenir, je prendrais sans doute quelques kilos de plus, sereinement », confie-t-elle. Néanmoins, elle insiste sur le fait que cette solution n’est ni idéale ni recommandable et qu’elle ne provient pas d’une contrainte externe, mais d’une anxiété liée à la perception de soi et à l’exposition médiatique.
Précision que se priver n’est pas la solution. Prendre ou perdre du poids fait partie des fluctuations naturelles du corps, en particulier pendant la ménopause. À une période déjà marquée par des bouleversements hormonaux importants, il est essentiel de se montrer bienveillante envers soi-même. S’imposer des restrictions trop sévères ne fait qu’ajouter à la pression, alors qu’accepter ces changements avec douceur peut être une forme précieuse de résistance et d’amour-propre.
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L’angoisse de l’image et le poids du regard public
Carla Bruni partage aussi une réflexion sur la pression d’avoir à contrôler sa silhouette sous le regard du public. Cette crainte de prendre du poids s’illustre dans ses paroles : « Ça m’angoisse par rapport à moi-même […] Moi, ça me coûte moins d’avoir une image publique avec tout ce que ça implique que d’être complètement inconnue. Pour moi, inconnue, je sombre un peu dans le néant ». Elle dévoile ainsi une part très intime de sa personnalité, où la quête d’équilibre entre image publique et bien-être intime reste délicate.
Un combat parallèle : les effets secondaires de son traitement médical
À côté de la ménopause, Carla Bruni évoque également les conséquences de l’hormonothérapie suivie après la découverte de son cancer du sein. Ce traitement, prescrit pour plusieurs années, s’accompagne de nombreux effets secondaires : douleurs, chute de cheveux, prise de poids… L’ex-première dame confie que ces transformations sont difficiles à accepter, ajoutant une épreuve supplémentaire dans l’apprivoisement de son corps après 50 ans.
En se confiant sans filtre, Carla Bruni brise un tabou concernant la relation au corps, à l’âge et à la maladie. Son témoignage résonne auprès de nombreuses femmes qui, comme elle, doivent redéfinir leur rapport à elles-mêmes au moment de la ménopause ou face à la maladie, entre exigence personnelle et acceptation des changements de la vie.