Actrice phare de la série « HPI » et régulièrement citée parmi les comédiennes préférées des Français, Audrey Fleurot est aujourd’hui une figure incontournable du cinéma et de la télévision. Pourtant, ce parcours n’a pas toujours semblé évident à ses yeux. Invitée dernièrement de l’émission sur TF1 « 50’ Inside », la comédienne est revenue avec sincérité sur les complexes qui ont marqué son adolescence et le début de son parcours artistique.
Une jeunesse marquée par les complexes
Face aux caméras, Audrey Fleurot a raconté que son apparence l’avait longtemps freinée dans ses ambitions : « J’étais rousse, j’étais grosse, j’avais des bagues, je suis très myope », a-t-elle confié. Elle a ajouté avec humour : « J’ai réussi à me faire opérer il y a deux ans, mais j’avais -12, donc je peux vous dire que vous avez de sacrés verres ! ».
Avec du recul, l’actrice reconnaît que rien ne semblait faciliter son rêve de devenir comédienne. « Vous rêvez de devenir actrice, mais vous n’avez pas du tout le physique pour ni les connexions… C’est mal barré quoi ! », a-t-elle expliqué.
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Une carrière construite malgré les doutes
Malgré cette petite voix pessimiste, Audrey Fleurot a poursuivi sa route et conquis le public, que ce soit au théâtre, au cinéma ou à la télévision. Du film « Intouchables » à la série « HPI », elle a su imposer son talent et son charisme, devenant l’une des actrices françaises les plus sollicitées de sa génération.
À 48 ans, elle admet toutefois garder une forme de vigilance : « J’ai toujours l’impression que tout peut disparaître », dit-elle. Avec un sourire, elle glisse même : « J’ai vraiment l’impression que je peux me réveiller un matin et avoir de nouveau mes lunettes ».
Le rapport à l’âge et à l’image
Audrey Fleurot a également évoqué la manière dont elle vit son métier en avançant en âge. « Ce qui est important, c’est l’entourage », analyse-t-elle, avant de préciser : « Je ne suis pas du tout pour lâcher la rampe, mais d’essayer d’être sereine ».
L’actrice estime d’ailleurs que vieillir apporte aussi une forme de liberté : « En vieillissant, on vous demande moins d’être belle, d’être glamour et c’est un poids en moins. Ça m’a plu un certain temps, ça m’a permis de me re-narcissiser. Maintenant, je trouve que je suis bien dans ma féminité ». Elle conclut sur une note apaisée : « Je suis au bon endroit, je n’ai plus besoin de tout l’apparat. Désormais, je suis nature peinture ».
Une actrice apaisée et affirmée
Ces confidences révèlent une femme plus en paix avec elle-même, consciente de ses fragilités passées, tout en étant fière de son chemin. De ses complexes d’adolescente à son statut actuel d’actrice incontournable, Audrey Fleurot incarne un parcours fait de doutes, de persévérance et aujourd’hui d’acceptation.
Au fil de son témoignage, Audrey Fleurot rappelle ainsi que derrière les paillettes et la reconnaissance, se cache souvent un chemin semé de doutes et de remises en question. Son parcours illustre qu’au-delà du « physique » ou des attentes du milieu, c’est le travail, la passion et la persévérance qui ouvrent les portes. Aujourd’hui, loin de ses complexes d’adolescente, l’actrice s’impose comme une figure inspirante, prouvant que l’on peut transformer ses failles en force et avancer, pleinement soi-même.