Chaque été, Wimbledon réunit l’élite du tennis mondial… et une constellation de célébrités soigneusement installées dans les tribunes VIP. Mais en ce mois de juillet 2025, au milieu des visages familiers d’Hollywood, une actrice britannique d’origine indienne a volé la vedette sans forcer. Charithra Chandran, connue pour son rôle remarqué dans Bridgerton, a littéralement enflammé le public et les réseaux sociaux. Une présence qui, selon de nombreux fans, avait « l’élégance d’une princesse tout droit sortie d’un conte ».
Une apparition à Wimbledon qui ne passe pas inaperçue
Venue assister aux demi-finales du tournoi, Charithra Chandran portait une tenue Ralph Lauren, partenaire officiel de Wimbledon, dans des tons crème parfaitement en harmonie avec l’esprit classique et feutré du tournoi. Mais c’est sa grâce naturelle, sa posture et la sobriété raffinée de son look qui ont marqué les esprits. Sur X (anciennement Twitter), les fans l’ont aussitôt surnommée « la princesse de Wimbledon », évoquant des comparaisons avec Kate Middleton ou encore Meghan Markle lors de leurs apparitions au même événement.
« Elle incarne une royauté moderne, sans diadème mais avec une dignité rare », peut-on lire parmi les commentaires enthousiastes, repris dans plusieurs médias britanniques. D’autres ont souligné à quel point elle semblait sortir tout droit d’une série romantique d’époque, en écho à son rôle dans Bridgerton.
we as a society do not talk enough about how charithra chandran is one of the most beautiful people to exist https://t.co/HPIXhOfpx8
— go piss girl (@tiiiiiks) July 7, 2025
Une reconnaissance… et quelques critiques
Mais comme souvent lorsque la lumière est trop forte, Charithra n’a pas échappé à certaines critiques. Dans les heures qui ont suivi son apparition, plusieurs commentaires négatifs ont émergé sur les réseaux sociaux, pointant – de manière injuste – son style ou insinuant qu’elle n’avait « rien à faire là ». Une haine ordinaire, souvent dirigée contre les femmes racisées visibles dans les espaces médiatiques très codés.
all she did was look beautiful at wimbledon. and now incels have decided she’s should be their next target- does this make sense???? https://t.co/ZS46OscDlV
— daniela molloy (@springssonata) July 10, 2025
Fidèle à sa discrétion, l’actrice n’a pas répondu directement, préférant laisser son élégance et son parcours parler pour elle. Elle s’est contentée d’un message empreint d’humour sur tiktok : « Not on my 2025 bingo card », pour exprimer son étonnement face au buzz suscité.
@charithra17♬ original sound – Charithra Chandran
Une étoile montante, discrète et brillante
Née en Écosse en 1997 de parents tamouls, Charithra Chandran grandit entre l’Inde, Liverpool et Oxford. Élève brillante, elle intègre New College, Oxford, où elle étudie la philosophie, la politique et l’économie. En parallèle, elle développe une passion pour le théâtre et rejoint le National Youth Theatre, avant de se tourner pleinement vers la comédie à la fin de ses études.
Après un passage remarqué dans la série Alex Rider, elle se fait connaître mondialement grâce à Bridgerton, où elle incarne Edwina Sharma avec délicatesse. Ce rôle a non seulement mis en lumière ses talents d’actrice, mais aussi permis à de nombreuses jeunes femmes sud-asiatiques de se sentir représentées dans des rôles romantiques, élégants et valorisants.
Une « princesse moderne » admirée… mais bien réelle
Ce que Charithra incarne, au-delà de l’image glamour, c’est une forme de royauté moderne, bienveillante et engagée, sans artifices ni scandales. Elle parle avec justesse de l’importance de la diversité à l’écran, des stéréotypes raciaux ou de la pression esthétique dans l’industrie. Elle refuse de se cantonner aux rôles attendus et encourage les femmes à embrasser leur individualité.
À Wimbledon, elle n’a ni brandi de slogans, ni cherché la lumière. Elle était simplement là, souriante, élégante, incarnant ce que beaucoup appellent aujourd’hui une beauté « non agressive », douce mais affirmée.
À seulement 28 ans, Charithra Chandran continue d’avancer, avec une rare lucidité. Son apparition à Wimbledon ne fait que confirmer ce que son talent laissait déjà entrevoir : elle est une figure montante, autant sur le plan artistique qu’iconique, et elle n’a pas fini de surprendre. Dans un monde où l’exposition peut être aussi destructrice que valorisante, elle trace son chemin avec calme, force et une sincérité qui résonne. Comme l’a écrit un internaute : « Elle n’a pas besoin d’une couronne. Elle en est déjà une. »