Depuis l’adolescence, Mariana se livre à une passion dévorante pour les tatouages, recouvrant progressivement son corps d’un encre noire dense. Une démarche esthétique et personnelle qui la rend fière, mais suscite aussi des accusations malveillantes, certaines personnes allant jusqu’à l’accuser de vouloir « devenir noire », ce qu’elle réfute fermement.
Une peau tatouée affichée fièrement
Avec plus de 90 % de peau tatouée, Mariana Knapitsch laisse peu de place à la polémique sur son engagement dans le style corporel. Elle couvre ses bras, jambes, aisselles, doigts et mains, avec une volonté annoncée de « recouvrir prochainement encore plus de zones ». Pour elle, les tatouages expriment toute sa passion pour l’esthétique gothique et l’identité personnelle.
Réactions contrastées et harcèlement
Malgré sa confiance affichée, Mariana fait face à des critiques virulentes, notamment en ligne, mais aussi dans la vie quotidienne. Elle raconte avoir reçu des insultes en public, comme lors d’un voyage en Croatie où on lui cria « c’est dégoûtant ». Un ostracisme social auquel elle oppose une indifférence délibérée, consciente que son style peut heurter.
Un projet ambitieux vers l’encre blanche
Paradoxalement, Mariana Knapitsch envisage désormais de recouvrir toute sa peau non pas de noir, mais d’encre blanche, un projet original qui pourrait initier une nouvelle ère dans l’art corporel. Son parcours met en lumière les enjeux du tatouage dit « extrême » : entre liberté d’expression, esthétique dite « radicale » et acceptation sociale.
En définitive, Mariana Knapitsch incarne pleinement les tensions actuelles autour du tatouage, symbole d’une volonté d’individualité qui dérange autant qu’elle fascine.