Sur Instagram, une jeune femme brise les tabous et défie les normes de beauté en affichant fièrement ses poils. Princess Asyikin (@princess.ikin), alias la « Queen of Hairy Women 👑 », a choisi de transformer ce qui est souvent considéré comme un « défaut » en un manifeste d’acceptation de soi. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça fait parler.
Le poids des regards et des jugements
Difficile de faire défiler ses publications sans tomber sur des réactions tranchées. Pour une partie des internautes – souvent des hommes –, les poils d’une femme restent perçus comme une provocation. Les insultes fusent : « On dirait un singe », « Tu devrais te raser », ou encore des commentaires plus crus et méprisants. Derrière ces attaques se cache une idée tenace : la féminité devrait rimer avec douceur, peau lisse et conformité aux canons imposés depuis des décennies.
Princess Asyikin (@princess.ikin) refuse catégoriquement de se plier à ces diktats. Elle n’efface pas ses poils, elle les expose. Et par ce geste simple, mais fort, elle met en lumière un combat que beaucoup de femmes mènent en silence : celui de pouvoir exister telles qu’elles sont, sans se sentir « obligées » de modifier leur corps pour correspondre à une norme.
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Un vent de fraîcheur body positif
Et si l’on voyait enfin les poils autrement ? Princess Asyikin (@princess.ikin) ne se contente pas de poser devant son miroir ou en extérieur : elle sourit, elle rayonne, elle s’affiche fièrement. Chaque cliché est une petite révolution. Car derrière la critique, il y a aussi une vague de soutien.
De nombreux abonnés – femmes et hommes confondus – l’encouragent. « Tu es magnifique telle que tu es », « Merci de montrer la vraie vie », « Tu nous donnes confiance », peut-on lire sous ses publications. Ce soutien, loin d’être anecdotique, prouve qu’un changement est en marche. De plus en plus de personnes refusent les injonctions qui dictent ce qu’un corps « doit » être pour être jugé beau.
Les poils : un détail… ou un symbole ?
On pourrait croire qu’il ne s’agit « que de poils ». Pourtant, le sujet est éminemment politique. Car ce qui est toléré – voire admiré – chez les hommes, devient honteux chez les femmes. Montrer ses poils, c’est donc refuser cette injustice. C’est dire haut et fort : « Mon corps n’appartient qu’à moi ».
Princess Asyikin (@princess.ikin) ne cherche pas à convaincre tout le monde. Elle n’est pas là pour lancer une croisade contre l’épilation. Elle propose : la liberté de choisir. Vous aimez vous raser, vous épiler, ou garder vos poils ? Parfait. L’essentiel, c’est que cela vienne de vous, et non d’une pression extérieure.
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Une icône de l’inclusivité
À travers son compte Instagram, Princess Asyikin (@princess.ikin) s’impose ainsi comme une figure inspirante. Elle rappelle que la beauté ne se résume pas à une peau sans défaut, mais à une attitude, une authenticité, une confiance. En se montrant telle qu’elle est, elle permet à d’autres femmes – et hommes – de se sentir moins seules, moins jugées, et plus libres d’être elles-mêmes.
Ses publications alimentent un débat nécessaire : pourquoi associer la féminité à une image figée et réductrice ? Pourquoi une femme devrait-elle cacher ce que la nature a posé sur son corps ?
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En définitive, le message est clair : la féminité est plurielle. Elle peut être glabre, poilue, maquillée, naturelle, sportive, ronde, fine, grande ou petite. Elle est ce que chacune décide d’en faire. L’histoire de Princess Asyikin (@princess.ikin) n’est pas seulement celle d’une femme qui poste des photos de ses bras poilus. C’est celle d’une génération qui refuse de se laisser dicter sa valeur par des standards inatteignables.