L’idée que les parents ont un enfant préféré au sein de la fratrie est un sujet délicat et souvent tabou. Cependant, des recherches récentes apportent un éclairage sur cette question en identifiant des profils d’enfants susceptibles de recevoir un traitement préférentiel.
Les enfants consciencieux privilégiés et les filles
Une méta-analyse publiée en janvier 2025 dans le Psychological Bulletin de l’American Psychological Association a examiné les données de près de 20 000 participants. Les résultats indiquent que les filles sont généralement favorisées par rapport aux garçons. De plus, les enfants décrits comme consciencieux, c’est-à-dire responsables et organisés, bénéficient également d’une attention particulière de la part de leurs parents.
L’influence de l’ordre de naissance
Contrairement aux idées reçues, l’ordre de naissance ne joue pas un rôle déterminant dans le favoritisme parental. Les aînés peuvent jouir de plus d’autonomie en raison de leur maturité perçue, tandis que les cadets peuvent bénéficier d’une approche plus indulgente. Néanmoins, ces différences ne signifient pas nécessairement une préférence marquée pour l’un ou l’autre.
Conséquences du favoritisme sur les enfants
Le favoritisme parental peut avoir des répercussions significatives. Les enfants moins favorisés sont plus susceptibles de rencontrer des problèmes de santé mentale et de vivre des tensions familiales accrues. Il est donc essentiel pour les parents de reconnaître et d’atténuer ces dynamiques afin de promouvoir un environnement familial équilibré.
Bien que le favoritisme parental soit une réalité dans certaines familles, il est crucial pour les parents de veiller à traiter chaque enfant de manière équitable. Reconnaître ses propres biais et s’efforcer de répondre aux besoins individuels de chaque enfant peut contribuer à un développement harmonieux de tous les membres de la fratrie.