Sur les réseaux sociaux, une future maman a récemment provoqué l’incompréhension générale en choisissant pour sa fille le prénom d’une catastrophe nucléaire tristement célèbre. Un choix qui soulève de nombreuses questions sur les limites de la créativité dans le choix des prénoms.
Un choix justifié par « l’esthétique sonore »
L’affaire a éclaté sur Reddit, où une invitée à une baby shower a partagé sa stupéfaction après avoir découvert le prénom choisi par la future mère : Chernobyl Hope. Ce prénom fait directement référence à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, survenue en 1986 en Ukraine, l’un des pires drames industriels de l’histoire contemporaine.
Interrogée sur la raison de ce choix, la maman a simplement expliqué qu’elle trouvait que « ça sonnait bien ». Les futurs parents ont même prévu de donner à leur fille le surnom « Cherry », en référence à la première syllabe du prénom. Cette explication a laissé perplexes de nombreux internautes, qui s’interrogent sur la connaissance réelle des parents quant à la portée historique et symbolique de ce nom.
Une vague d’indignation sur les réseaux sociaux
La publication a très vite suscité des réactions outrées. Beaucoup d’utilisateurs ont exprimé leur malaise face à l’idée d’associer un enfant à un événement aussi tragique. Certaines personnes ont suggéré d’offrir un livre sur Tchernobyl aux futurs parents pour les sensibiliser à la gravité du drame, tandis que d’autres ont simplement conseillé de privilégier le surnom « Cherry ».
En France, la loi encadre le choix des prénoms afin de protéger l’intérêt de l’enfant. Si certains prénoms inspirés de marques ou de personnages de fiction ont déjà été interdits, ce cas met en lumière le flou qui peut exister autour de prénoms issus de faits historiques douloureux. L’histoire de « Chernobyl Hope » relance ainsi le débat sur les limites à poser dans la créativité parentale, et sur la responsabilité d’offrir à un enfant un prénom porteur de sens positif.