Un homme, âgé de 38 ans, a souffert pendant une vingtaine de jours de symptômes attribués à un rhume : nez qui coule et sensation étrange dans sa narine. Pensant à une infection banale, il s’est résigné jusqu’à ce que la gêne et les saignements l’incitent à consulter un spécialiste en oto-rhino-laryngologie.
La découverte d’un parasite inattendu
L’examen médical a révélé une sangsue vivante nichée dans sa cavité nasale, un parasite difficile à extraire en raison de son adhérence aux parois nasales. Ce cas, bien que très rare, est documenté : certaines espèces de sangsues, telles que la Dinobdella ferox, ont la capacité d’entrer dans des cavités nasales, principalement chez les animaux mais occasionnellement chez l’humain.
Comment la sangsue a-t-elle pu s’introduire ?
L’homme avait pratiqué une activité de plein air – de l’escalade en montagne – où il s’était lavé le visage avec de l’eau de source, vraisemblablement contaminée. C’est par ce geste que la sangsue a pu se glisser dans sa narine sans qu’il s’en aperçoive, évoluant dans cet environnement clos sans provoquer de douleur immédiate.
Un rappel à la prudence face aux eaux naturelles
Ce cas rappelle le besoin de vigilance lors d’activités en milieu naturel, notamment en ce qui concerne la qualité de l’eau utilisée pour se laver ou boire. Les sangsues, bien que généralement peu agressives pour l’homme, peuvent occasionner des infections et doivent être prises en charge rapidement par des professionnels.
Cette étonnante découverte souligne ainsi à quel point les symptômes apparemment anodins peuvent parfois cacher des causes inattendues. Si les cas de parasites nasaux restent exceptionnels, ils rappellent l’importance de ne pas négliger les signaux persistants du corps.
