Pilule contraceptive : un désamour de plus en plus présent chez les 15-24 ans

Considérée comme une véritable libération pour les femmes de la génération X, il semble que la relation avec les jeunes femmes de la génération Z soit plus tumultueuse. Si la pilule est toujours le moyen de contraception le plus utilisé en France, les 15-24 ans s’en méfient un peu plus que leurs aînées.

Aujourd’hui, la rédaction vous présente les résultats d’une enquête BVA menée pour le laboratoire EFFIK auprès de 700 Françaises âgées de 15 à 24 ans, issues d’un échantillon national représentatif. Le but ? Faire un état des lieux de la contraception dans l’Hexagone, ses usages, sa connaissance et sa perception.

Manque d’informations & fausses croyances

On le sait, de nombreux scandales ont éclaboussé la notoriété de la fameuse pilule contraceptive. Le dernier gros en date ? Celui des pilules de 3e et 4e génération, éclaté en 2012 après qu’une lanceuse d’alerte eu attribué son AVC à la prise de la pilule Méliane. Conséquence directe ? Un retour massif aux pilules de 1re et 2e générations.

Malgré cela, la pilule reste le moyen de contraception le plus utilisé par les jeunes Françaises. C’est même le moyen de contraception principal chez les 12-24 ans, puisque 44 % d’entre elles l’utilisent. Mais le rapport met en évidence quelque chose d’intéressant. La prise de la pilule va bien au-delà du bénéfice contraceptif.

En effet, 73 % d’entre évoquent d’autres raisons. Dans le détail, 38 % la prennent pour diminuer les douleurs de règles et/ou réguler les cycles. 21 % la veulent pour réguler leur acné. Et enfin, 21 % pour avoir des règles moins abondantes.

Bonne nouvelle : les jeunes Françaises considèrent les professionnel.le.s de santé comme des allié.e.s de choix. D’ailleurs, lorsqu’il est question de contraception, 50 % d’entre elles s’informent auprès d’un.e professionel.le : 24 % auprès de leur gynécologue et 22 % auprès de leur médecin traitant.e. Elles sont 97 % à avoir confiance dans les informations et les documents qu’on leur partage. 38 % aimeraient d’ailleurs recevoir plus de documentation à ce sujet.

En revanche, il est à noter que les jeunes Françaises ne sont pas si éclairées que cela dans leur choix. 86 % s’estiment bien informées, mais 56 % souhaitent plus d’informations sur la contraception. Fait très évocateur : 50 % des sondées ne connaissent pas la durée moyenne d’un cycle menstruel. Sans parler des fausses croyances et idées reçues : 21 % pensent que la pilule peut rendre stérile et 26 %, qu’elle augmente les risques de développer un cancer.

Quels sont les différents moyens de contraception à la disposition des jeunes Françaises ?

Lorsque notre ado est en âge d’avoir ses règles, il est primordial d’avoir une conversation avec sur le cycle menstruel et surtout, la contraception. Il peut aussi être intéressant de l’amener voir un.e gynécologue pour la première fois afin qu’il.elle puisse lui poser toutes les questions « technique » auxquelles vous n’avez pas forcément les réponses ou auriez peur de répondre à côté.

Si votre enfant souhaite prendre une contraception, il.elle devra être impérativement informé.e de tous les moyens qui existent. La décision sera prise en corrélation avec l’enfant, le.a gynécologue et éventuellement le.a médecin traitant.e. En tant que parent.e, vous avez, bien entendu, tout à fait le droit de donner votre avis.

Que vous soyez parent.e et/ou à la recherche d’informations sur les moyens de contraception, voici ceux auxquels on peut avoir recours en France aujourd’hui :

  • la contraception hormonale : pilule contraceptive, implant, patch contraceptif, anneau vaginal, injection hormonale.
  • le DIU (dispositif intra-utérin) : diu hormonal, diu cuivre (stérilet).
  • la contraception locale mécanique : préservatif, diaphragme, cape cervicale.
  • la contraception locale chimique : spermicide sous forme d’ovule, crème ou gel à insérer à l’intérieur du vagin avant un rapport sexuel.
  • la contraception d’urgence pour éviter une grossesse non désirée après un rapport non ou mal protégé.

À noter que depuis le 1er janvier 2022, la contraception pour les femmes de 15 à 25 ans est entièrement gratuite. Cette prise en charge gratuite couvre la contraception hormonale, le bilan biologique, la consultation de prescription ainsi que tous les soins liés à ladite contraception. Ceci dans le but de lutter contre le recul de la contraception constatée chez les femmes de moins de 25 ans.

Et vous, avez-vous confiance en la pilule contraceptive ? Est-ce un sujet dont vous discutez facilement avec votre enfant ? On en parle sans tabou et avec beaucoup de bienveillance sur nos forums.

Amandine Cadilhon
Amandine Cadilhon
Journaliste mode, mes articles, mettent en lumière les diverses tendances et styles qui façonnent l'univers de la mode féminine. Mon objectif est de proposer un contenu diversifié et accessible à toutes et tous, en soulignant l'importance de l'expression personnelle et de l'empowerment à travers la mode.
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