Préjugé, préférence ou pression sociale ? Selon l’experte britannique en relations amoureuses Tracey Cox, la taille reste un critère déterminant dans les choix amoureux de nombreuses femmes, au point de rejeter catégoriquement les hommes mesurant moins de 1m73 (soit environ 5’8). Une réalité brutale, mais bien ancrée dans les dynamiques de rencontres, notamment sur les applications.
Une discrimination bien réelle
D’après les chiffres relayés par DailyMail, près de 50 % des femmes sur les applis de rencontres filtrent les profils en fonction de la taille, souvent avec un seuil minimum fixé à 1m83 (6 pieds). Un homme plus petit a donc beaucoup moins de chances d’obtenir un match, peu importe ses autres qualités.
Pour l’experte britannique en relations amoureuses Tracey Cox, cette préférence est liée à des réflexes sociaux et évolutifs : beaucoup de femmes associent inconsciemment la taille à la sécurité, la virilité et le statut social. Le fait d’être avec un homme plus grand renforcerait alors chez elles un sentiment de protection, souvent intériorisé depuis l’enfance.
Témoignages de femmes : entre gêne et honnêteté
Dans son enquête, l’experte a recueilli plusieurs témoignages de femmes qui assument ne pas vouloir fréquenter un homme plus petit qu’elles. Certaines expliquent ne pas se sentir féminines avec un partenaire de petite taille, d’autres évoquent un manque d’attirance physique, ou encore des remarques blessantes faites par des hommes plus petits durant leur vie.
« Je préfère être seule toute ma vie que de sortir avec un homme plus petit que moi », confie une femme interrogée. Pour d’autres, c’est une question de pression sociale : être avec un homme plus petit susciterait des regards, des moqueries ou des jugements.
Des conséquences lourdes pour les hommes
Face à ce rejet, certains hommes vivent de grandes souffrances psychologiques. Beaucoup expriment sur des forums comme Reddit un sentiment d’infériorité, d’exclusion. Le phénomène pousse même certains à envisager des chirurgies d’allongement des jambes, une opération coûteuse, douloureuse et risquée.
Un biais systémique
Au-delà des relations amoureuses, la « heightism » (discrimination liée à la taille) est bien documentée : les hommes plus grands gagnent en moyenne plus, sont plus souvent promus à des postes de leadership, et perçus comme plus compétents et confiants.
Un espoir ?
Certaines femmes, cependant, remettent en question ces critères, surtout quand elles croisent des hommes plus petits à l’aise avec eux-mêmes. Pour ces femmes, la confiance prime sur les centimètres. « Ce n’est pas un problème s’il ne pense pas que c’en est un », confie l’une d’elles à l’experte britannique en relations amoureuses Tracey Cox.
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En bref : le rejet des hommes de petite taille n’est pas qu’une simple préférence. Il reflète des normes sociales profondément ancrées. Une réalité qui mérite d’être questionnée – pour le bien de tous.