Obtenir un sans-faute sur Yuka est rare, surtout pour un produit cosmétique. Et pourtant, une crème dite « anti-âge » vient de décrocher un 100/100 sur l’application, devenant en quelques jours la nouvelle coqueluche des adeptes de soins. Une prouesse qui mérite le détour… mais aussi une petite mise au point.
Une composition qui fait parler d’elle
Ce n’est pas un hasard si cette crème attire l’attention : sa formulation coche toutes les cases du label vertueux. Trois ingrédients phares composent son « secret de jeunesse » (ou plutôt, de confort cutané).
- La ficoïde glaciale, une plante aux vertus hydratantes, connue pour stimuler le renouvellement cellulaire.
- Le collagène végétal, qui soutient la production naturelle de collagène et aide la peau à retrouver fermeté et souplesse.
- L’acide hyaluronique, star incontestée de l’hydratation, capable de retenir jusqu’à 1 000 fois son poids en eau pour repulper la peau.
Un trio gagnant qui promet éclat, douceur et confort. Rien d’étonnant à ce que Yuka ait attribué la note parfaite de 100/100 : pas de perturbateurs endocriniens, pas de silicones douteux, pas de parfum artificiel en pagaille. Bref, une composition clean, presque exemplaire.
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Une crème qui s’adapte à toutes les routines
Autre argument massue : sa polyvalence. Cette crème s’utilise matin et soir, sur le visage, le cou et même le décolleté. Elle s’adresse à toutes les personnes qui veulent une routine simple, efficace et sensorielle, sans devoir jongler entre 10 flacons. Côté texture, elle promet une application fondante, ni grasse ni collante, et une pénétration rapide – ce qui, avouons-le, est souvent le Graal dans la salle de bain.
Et son prix ? Environ 47,90 euros les 75 mL. Un investissement, certes, mais justifié selon ses fans par sa composition irréprochable et ses résultats visibles. Pour autant, les alternatives plus abordables existent : la fameuse crème Q10 Cien de Lidl, par exemple, saluée par l’UFC-Que-Choisir pour sa bonne formulation et vendue à moins de 5 euros. Comme quoi, efficacité ne rime pas toujours avec prix élevé.
Faut-il vraiment « lutter contre l’âge » ?
C’est ici que la conversation devient intéressante. Car si cette crème séduit par sa transparence et ses promesses, son étiquette « anti-âge » mérite réflexion. Après tout, vieillir n’a rien d’un défaut à corriger. Nos rides, nos taches, nos sillons racontent une histoire : la nôtre. Elles traduisent nos rires, nos émotions, nos années vécues. Pourquoi vouloir les effacer à tout prix ?
Le marketing de la « jeunesse éternelle » a longtemps dicté ses codes, poussant à croire qu’une peau « lisse » est synonyme de beauté. La vraie beauté, c’est celle qui vit, qui évolue, qui respire le réel. Utiliser une crème pour hydrater, apaiser ou protéger sa peau, oui. Se tartiner dans l’espoir de « rajeunir », non. La peau n’a pas besoin d’être « corrigée » – elle a simplement besoin d’être respectée.
Accepter, c’est aussi prendre soin
Il n’y a rien de mal à apprécier une bonne crème, à aimer la sensation d’une peau douce, à chouchouter son épiderme. Il y a tout autant de beauté dans le fait de laisser le temps faire son œuvre. Les rides ne sont pas des ennemies : elles sont des souvenirs. Les marques du temps ne nous enlèvent rien – elles nous ajoutent de la profondeur, du vécu, de la singularité.
Alors oui, cette crème mérite sans doute son 100/100 sur Yuka, mais le vrai score parfait, celui qui ne s’affiche pas dans une appli, c’est celui qu’on obtient quand on décide d’aimer son visage tel qu’il est, sans chercher à « rattraper » le temps.
Le mot de la fin : cette fameuse crème prouve que les marques peuvent désormais proposer des formules plus propres et plus respectueuses. C’est une excellente nouvelle. N’oublions toutefois pas que la beauté ne se mesure pas à la fermeté d’une peau ni à l’absence d’une ride. Vieillir, c’est vivre. Et si prendre soin de soi peut être un plaisir, ce n’est jamais une obligation ni un combat.