Joshua Allard, créateur de contenu basé à Oklahoma City, s’est lancé dans un défi aussi extrême qu’inhabituel : manger 150 œufs en seulement cinq jours, soit 30 œufs par jour.
Un défi hors norme, des effets immédiats
Passionné par la nutrition, l’optimisation du corps et la performance naturelle, Joshua a documenté chaque étape de cette expérience sur ses réseaux sociaux, attirant l’attention de milliers d’internautes curieux de découvrir comment son corps allait réagir à une telle surconsommation d’œufs.
Pendant cinq jours, Joshua a structuré ses repas autour d’un seul aliment : l’œuf. Cinq fois par jour, il avalait six œufs, sans aucun autre apport alimentaire ni complément. Rapidement, il a constaté une perte de poids spectaculaire et un affûtage visible de sa silhouette, accompagné d’une grande fatigue en soirée. Pourtant, il décrit un sommeil étonnamment profond et réparateur, presque addictif. Joshua insiste cependant sur le fait qu’il ne recommande à personne de reproduire ce régime extrême, soulignant que son objectif était avant tout d’explorer les limites du corps humain et de partager les résultats de cette expérience radicale.
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La question du cholestérol remise en cause
L’un des aspects les plus commentés de l’expérience de Joshua concerne le cholestérol, traditionnellement associé à une forte consommation d’œufs. Pourtant, des expériences similaires menées par d’autres passionnés de nutrition, comme Nick Norwitz, doctorant à Harvard, viennent nuancer ce risque. Norwitz a consommé 24 œufs par jour pendant un mois et a constaté une baisse de son taux de « mauvais » cholestérol (LDL) à la fin du défi. L’alimentation ne représente qu’une petite partie du cholestérol sanguin, la majorité étant produite par l’organisme lui-même.
Au-delà du cholestérol : les vrais risques
Ce que l’expérience de Joshua Allard met réellement en lumière, ce n’est pas tant le danger du cholestérol, mais les effets globaux d’un régime aussi restrictif et déséquilibré. La perte de poids rapide, la fatigue extrême et la monotonie alimentaire sont autant de signaux d’alerte. Les professionnels de santé rappellent que le véritable facteur de risque pour la santé cardiovasculaire reste le surpoids et le mode de vie dans son ensemble, bien plus que la consommation isolée d’un aliment, même riche en cholestérol.
En partageant son défi, Joshua Allard ne cherche pas à promouvoir un modèle alimentaire, mais à susciter la réflexion sur la relation que nous entretenons avec la nourriture, les réseaux sociaux et notre corps. Son expérience, croisée avec celle menée à Harvard, invite à dépasser les idées reçues sur certains aliments et à privilégier l’équilibre, la diversité et la modération pour préserver sa santé sur le long terme.