On pense souvent que tous les sels se valent, mais certains sont bien plus problématiques pour la santé cardiovasculaire. Une cardiologue met en garde contre une variété en particulier, souvent présente sur nos tables.
Le gros sel : l’ennemi discret de votre cœur
Selon la Dre Susan Cheng, cardiologue au Smidt Heart Institute (hôpital cardiologique à Los Angeles, Californie), le gros sel est celui qu’il faudrait limiter au maximum. Sa texture croquante et ses grains volumineux poussent à en utiliser davantage sans même s’en rendre compte. Résultat : la consommation de sodium grimpe, augmentant les risques pour la santé cardiaque.
En France, l’apport moyen en sel dépasse largement les recommandations de l’OMS, notamment à cause des aliments industriels, mais aussi de ce type de sel utilisé à la maison.
Pourquoi le sel fin est préférable
Le sel fin, plus facile à doser, permet de mieux contrôler la quantité ajoutée à vos plats. Les versions enrichies en iode et fluor apportent en prime des minéraux essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. L’idéal reste toutefois de limiter globalement le sel, quelle que soit sa forme, en privilégiant les herbes, les épices ou le citron pour relever les saveurs.
Des alternatives saines pour rehausser le goût
Pour réduire votre consommation de sel, variez les plaisirs avec des condiments naturels : ail, citron, herbes fraîches ou épices. Évitez de laisser la salière à portée de main pour limiter les tentations. Il ne s’agit pas de bannir totalement le sel, mais de l’utiliser avec discernement pour préserver votre santé cardiovasculaire.
Le gros sel est donc à éviter pour protéger votre cœur : optez pour le sel fin et misez sur les saveurs naturelles pour une cuisine saine et savoureuse.