Max Alexander n’a pas une enfance comme toutes les autres. Son jouet le plus cher n’est pas un camion de pompier ou un circuit de voiture, mais une machine à coudre. Il n’a que 9 ans et rivalise déjà avec les plus grands créateurs de mode. Styliste né, il crée des pièces sur-mesure pour les catwalks ou pour des célébrités de renom à l’image de Sharon Stone.
Le plus jeune créateur de mode de la planète
Dans sa chambre improvisée en atelier, les bobines de fil remplacent les figurines Spiderman, les costumes de super-héros cèdent la place à des étoffes en dentelles et en satin et un buste règne en évidence. Max Alexander a 9 ans, mais il n’a pas les mêmes activités que ses camarades de classe. Suivi par plus de 4 millions de personnes sur Instagram, dont Céline Dion ou encore Andie MacDowell, il passe son temps libre derrière sa machine à coudre ou dans les merceries. Lui, on ne l’invite pas seulement à des goûters d’anniversaires. On le convie aux événements mode les plus suivis et on le place au premier rang de la très sélective Fashion Week. Sacré plus jeune créateur de mode de la planète, Max prend son titre très à cœur.
Styliste de la première heure, il exprime sa créativité débordante sur des modèles vivants ou inanimés. Ce prodige du tissu, qui manie mieux l’aiguille que le stylo, donne naissance à des vêtements d’orfèvre dignes des podiums. À tout juste 9 ans, il a déjà le potentiel de Jean Paul Gaultier ou Yves Saint Laurent. Alors que de nombreux garçons de son âge se rêvent astronautes ou footballeurs professionnels, son destin à lui est tout tracé. Celui qui a pour ambition de fonder un empire comme celui de « Gucci » a déjà une place assurée à la tête des défilés les plus prestigieux. D’ailleurs, sa carrière de fashion designer est bien lancée.
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Un premier défilé à seulement à 4 ans
Max a presque su coudre avant de marcher. Au lieu de réclamer des petites voitures ou un dinosaure en peluche à ses parents, il les supplie de lui acheter un mannequin sur lequel il pourra laisser libre cours à son imagination. Alors qu’à 4 ans la plupart des enfants empoignent maladroitement la pâte à modeler et gribouillent des feuilles blanches, Max lui met déjà la main à la bobine et s’attèle à donner vie aux bouts de tissus.
Max se met alors à épingler de la ficelle et des chutes de tissus brillants sur son nouveau jouet cartonné. Contre toute attente, le rendu final est impeccable. Tant et si bien qu’il faut presque se frotter les yeux pour y croire. C’est indéniable : il a de l’or dans les doigts et de la fantaisie plein la tête.
Par la suite, Max organise son premier défilé qu’il officie, non pas sur un tapis rouge, mais dans le jardin familial. Ce lieu, ordinairement le théâtre de bataille d’eau ou de courses de sac, se mue en catwalk. Ses camarades de classe, embauchées pour jouer les mannequins, défendent fièrement ses créations. Ses tenues surclassent largement les déguisements de princesse bon marché. Lors de cet événement intimiste, Max se charge aussi d’habiller sa famille. Un kimono sur-mesure pour sa sœur et un manteau rouge très haute couture pour sa mamie. Rapidement, cette réputation de « prodige de la couture » s’ébruite au-delà du cercle proche et le nom de Max résonne dans la profession.
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Un génie précoce qui compose sans croquis
Ce garçon au visage d’ange et aux boucles soyeuses a la fibre artistique dans le sang. La machine à coudre est une extension de ses bras et les épingles, le prolongement de son esprit créatif enflammé. Robe en tulle parsemée de fleurs chatoyantes, kilt façonné avec un plaid de récup ou encore robe taillée dans un sac à patates. Max a déjà sa signature. Tandis que Coco Chanel aime la sobriété et l’élégance du tweed, Max, lui, préfère les œuvres vestimentaires plus expressives et déjantées. Comme il le déclare avec ses mots d’enfant, il veut rendre « la mode fun ».
Du choix du tissu à la découpe en passant par le vif de cet art, Max créée à l’œil. À la différence des « conteurs de tissus » qui s’en tiennent à leurs croquis, le garçon, lui, est un esprit libre. Il ne pose pas ses idées sur du papier, il les inscrit directement sur la matière et se laisse aller à l’instinct. Une véritable prouesse technique.
Une commande passée par Sharon Stone
Du haut de ses 9 ans, Max Alexander ne chôme pas. Loin d’être un simple loisir extrascolaire, la couture est une activité rentable pour le jeune homme. Il a un carnet de commandes bien rempli et un agenda qui déborde d’invitations. Sous son label « Couture to the Max », il a déjà imaginé et réalisé plus d’une centaine de créations originales.
En parallèle de la préparation de son deuxième défilé, il gère des sollicitations venues de célébrités. Sharon Stone a notamment fait appel aux services du garçon, qui lui a taillé un manteau blanc en fausse fourrure. Elle ne s’en passe plus. Aujourd’hui, une robe issue de son imagination peut se vendre jusqu’à 1 400 dollars, une somme coquette pour une marque émergente.
Malgré son jeune âge Max Alexander a déjà tout d’un grand. Il apporte une fraîcheur enfantine dans le monde parfois terne et austère de la mode. Il coud avec son coeur et non pas par intérêt.