5 conseils pour choisir des pulls d’automne de qualité

Douillets, molletonnés et cosy, les pulls nous accueillent à bras ouverts dans leur grosse maille chaleureuse. En cette saison automnale, ils sortent de l’ombre des garde-robes pour remonter notre température corporelle, en douceur. Mais ce basique intemporel, bouclier fashion contre le froid, n’est pas si simple à choisir. Les pulls ont aussi leurs petits secrets de Jouvence, gardés bien au chaud.

Alors pour dénicher une pièce qui ne vous lâchera pas au premier lavage, déployez votre œil de lynx. Composition, tissage, fibres… la qualité n’est pas frileuse. 

1 – Miser sur des matières Ă©cologiques

Les pulls, plébiscités à l’approche des petits degrés frisquets, méritent la palme d’or du vêtement le plus confortable. Aussi agréables que les plaids des dimanches pluvieux, ils tiennent le corps au chaud tout au long de la journée. On s’y blottit volontiers jusqu’à la transition printanière. Mais sous leur robustesse et leur côté protecteur, ils cachent parfois quelques failles.

Certaines matières très polluantes dĂ©shabillent par exemple Mère Nature de ses ressources. En ce sens, porter de l’acrylique revient Ă  revĂŞtir un dĂ©rivĂ© du pĂ©trole sur son dos. Un constat glaçant qui invite Ă  attraper le mouvement green par le col et Ă  se tourner vers des alternatives plus durables. Les fibres vĂ©gĂ©tales, conscientes et faciles d’entretien se sont fait une place de choix dans l’univers du textile.

Lin, chanvre, bambou, ortie, soja… non, il ne s’agit pas d’une liste de course, mais bien des nouveaux héros qui sommeillent dans les pulls. Certes, on leur attribue souvent un caractère inoffensif, par manque de connaissance. Mais l’habit ne fait pas le moine. Et ces fibres se montrent particulièrement résistantes face aux agressions extérieures.

Sur ce même fil engagé, le lyocell, fibre 100 % biodégradable est élaborée grâce à de la pulpe d’eucalyptus. La laine d’alpaga, elle, l’emporte sur le « précieux » cachemire. Intacte après plusieurs tours dans la machine, elle n’est pas sujette aux coriaces bouloches.

2 – Prendre en compte sa morphologie

Les pulls qui marquent des points sont ceux qui se tiennent bien. Pas question de ressembler à un.e yéti sur pieds. La coupe et le tombé du vêtement en disent d’ailleurs long sur la qualité. Si les coutures ne suivent pas les lignes de votre silhouette, c’est que les finitions ont été bâclées. C’est souvent le cas côté « fast-fashion ». Pour rendre le vêtement le plus « universel » possible, les tailles sont négligées. Résultat : ce pull oversize aperçu sur le.a mannequin n’a pas du tout le même rendu lors votre passage en cabine.

Pour rĂ©chauffer les courbes, les pulls cintrĂ©s sont de la partie. La morphologie a aussi toute son importance dans votre choix. Ainsi, un pull loose allonge la silhouette tandis qu’un pull col V apporte du volume Ă  la poitrine. Les pull pour femme de chez Damart sont particulièrement bien dessinĂ©s d’ailleurs.

@blondiemercerie/Instagram

3 – RepĂ©rer les fibres de qualitĂ©

Si les étiquettes pouvaient parler, ce serait plus simple. Pris au hasard, un pull peut réserver des surprises de mauvais goût. Matière similaire à du poil à gratter qui s’accompagne de gênantes démangeaisons. Ou tour de passe-passe au moment du lavage avec un pull transformé en crop top. C’est pour éviter tous ces scénarios « catastrophes » que l’analyse des fibres se doit rigoureuse.

Pour que votre pull garde sa fraîcheur initiale sur une longue durée, il ne doit pas aller au-delà de 30 % de fibres synthétiques. Abordables, certes, mais à l’usure rapide. Même son de cloche pour les pulls vantés « 100 % laine » ou « 100 % pure laine », plus rêche et donc moins agréable au toucher. La force d’un pull costaud réside dans la combinaison de plusieurs fibres. Le duo coton et laine (de préférence labellisée Responsible Wool Standard) promet un produit fini tout doux. L’alliance kid mohair, une fibre moelleuse et souple avec de la laine et du nylon, donne également naissance à un pull aussi délicat qu’un ours en peluche.

4 – PrivilĂ©gier le made in France

Ce n’est plus un scoop, Ă  cause des importations massives par voies aĂ©riennes ou fluviales, la planète file un mauvais coton. L’industrie de l’habillement est responsable de 10 % des Ă©missions mondiales de carbone selon l’ADEME. Alors on s’habille sur fond de cocorico avec des produits made in France. Plus de 6 consommateur.rice.s sur 10 affirment inclure ou avoir dĂ©jĂ  inclus des articles made in France dans leurs achats mode.

Il faut dire que cette tendance patriote a de nombreuses cordes Ă  son arc. TraçabilitĂ©, savoir-faire de qualitĂ©, main-d’Ĺ“uvre qualifiĂ©e, empreinte carbone moindre… la mode tricolore bat la concurrence Ă  plate couture. C’est d’ailleurs un juste retour aux sources puisque le pull, lui-mĂŞme a vu le jour sur le sol breton, preuve que la France connaĂ®t cet incontournable de l’hiver jusqu’au bout des manches. 

Mais gare au frenchwashing dont usent certaines marques pour brouiller les pistes. Le label « Origine France Garantie » ou la mention « France terre textile » sont des marqueurs de confiance.

5 – Garder un oeil sur les types de tricotage

Une maille laissée pour compte par une fermeture éclair ou des fils détachés au gré des lavages. En fonction du type de tricot, le pull s’abîmera plus ou moins rapidement. Ainsi, les mailles dentelles, ajourées et fines, sont très délicates, mais fragiles. À contrario, le point mousse et les torsades sont des mailles suffisamment serrées pour résister à toute épreuve. Il en va de même pour le point jersey, une méthode de tricot aussi appliquée au t-shirt. Il donne lieu à des pulls épais, un brin rustique à la tenue parfaite.

Vous voilà habillé pour affronter les premières gelées. En cette période où les chocolats font la loi, les pulls sont très demandés. Du pull oversize porté devant les séries au col roulé moulant des jours de travail, il nous colle à la peau en toute situation.

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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