Lors du troisième soir du festival Lollapalooza 2025 à Chicago, le groupe sud-coréen TWICE a offert un show énergique et généreux de 21 chansons. Devant des milliers de fans conquis, les 9 membres ont enchaîné les tubes – de « FANCY » à « Feel Special » – dans une ambiance festive et survoltée. Au sein de ce tableau collectif éclatant, une membre en particulier a attiré l’attention : Jihyo, leader du groupe, dont l’apparence et la prestance ont généré un immense engouement en ligne.
Un corps remarqué, une femme admirée
Sur scène, Jihyo arborait un crop top blanc ajusté, un pantalon taille basse et des bijoux argentés minimalistes. Ce look simple, mais affirmé, mettait en valeur sa silhouette. Très vite, les images de sa prestation ont alors fait le tour des réseaux sociaux, notamment sur le forum coréen TheQoo, où un post dédié à son apparence a rassemblé plus de 64 000 vues en quelques heures. Les commentaires y saluaient son « corps sculpté », ses « abdos dessinés » et son « allure solaire ».
Ce succès visuel, Jihyo le doit non seulement à un entraînement exigeant, mais aussi à une présence scénique forte, ancrée dans la confiance. Elle n’a jamais cherché à se conformer aux diktats, mais plutôt à s’approprier son image avec naturel et fierté. Son corps athlétique n’est pas une fin en soi, mais un outil de scène, forgé par des années de danse, de répétitions intenses et de performances mondiales.
JIHYO’S LOLLAPALOOZA LOOK OMG HER ABS???? pic.twitter.com/J3iRfDpWj5
— minaron (@godmitzu) August 4, 2025
Ce que dit vraiment cette admiration
Au-delà de l’enthousiasme autour de ses abdos ou de sa silhouette décrite comme « parfaite », ce que le public célèbre, c’est aussi une forme de puissance féminine. Celle d’une femme qui occupe l’espace sans s’excuser, qui vit son art pleinement, sans compromis. Jihyo est belle parce qu’elle rayonne, parce qu’elle incarne une maîtrise de soi, une énergie et une joie communicative.
Cette fascination soulève toutefois une réflexion importante : faut-il avoir un corps « sculpté » pour être admirée ? Certainement pas. Et c’est justement là que réside un message essentiel à rappeler, encore et toujours.
Toutes les femmes sont belles, abdos ou non
Dans un monde où les réseaux sociaux amplifient les images de corps ultra-entraînés, il est crucial de ne pas tomber dans une nouvelle norme invisible. Ce n’est pas parce que Jihyo a des abdos visibles qu’elle est plus digne d’admiration qu’une autre femme. Chaque corps est légitime, chaque forme est belle. La beauté ne réside pas dans la perfection physique mais dans la cohérence entre ce que l’on est, ce que l’on dégage et ce que l’on choisit de montrer.
Le succès de Jihyo ne devrait pas renforcer une pression esthétique supplémentaire, mais plutôt inspirer à célébrer la pluralité des femmes : musclées, douces, fines, rondes, silencieuses ou flamboyantes.
Un moment de scène, un symbole plus large
Au final, la scène de Lollapalooza 2025 ne retiendra pas que des détails vestimentaires ou physiques. Ce que l’on retient de Jihyo, c’est la générosité de sa performance, son regard franc face au public, et son énergie vibrante. Si sa beauté a fait parler, c’est aussi parce qu’elle est alignée avec son talent et sa force intérieure.
Les réseaux sociaux peuvent ainsi parfois figer une image, un corps, une silhouette. La scène, elle, ne ment pas : elle révèle. Et ce soir-là, Jihyo a révélé bien plus que des muscles. Elle a offert un moment de puissance, d’art et de lumière, comme le font tant de femmes chaque jour, sous les projecteurs ou dans l’ombre.