Peut-on vraiment se sentir mieux dans son corps à 57 ans qu’à 30 ? Mimi Spencer en est la preuve vivante. Journaliste britannique, auteure et co-inventrice du célèbre jeûne intermittent 5:2, elle incarne aujourd’hui une nouvelle philosophie du bien-être : plus douce, plus alignée. Fini le diktat des tailles, bonjour l’écoute de soi. Et le plus beau dans tout ça ? Elle affirme n’avoir jamais été aussi en harmonie avec son corps.
Une révolution alimentaire… sans privation
À une époque où la recherche de la minceur vire parfois à l’obsession, Mimi Spencer a fait un pas de côté. En coécrivant « The Fast Diet » avec le Dr Michael Mosley, elle a contribué à démocratiser le jeûne intermittent 5:2 : cinq jours d’alimentation normale, deux jours allégés. Loin d’en faire une recette miracle, elle a su en tirer une approche bien plus large et nuancée.
Car avec les années, Mimi a affiné son discours. Aujourd’hui, elle ne parle plus de « perdre du poids », mais plutôt de « vivre mieux ». À 57 ans, elle ne pèse plus chaque bouchée, mais cultive une relation décomplexée à la nourriture. Pas question de se priver : elle privilégie des aliments nourrissants, savoureux, et respectueux de ses envies. En clair, elle a troqué la balance contre le bon sens.
Et si son assiette est aujourd’hui plus colorée et joyeuse que jamais, c’est qu’elle y voit un véritable outil de plaisir et de vitalité. Elle vous encourage, vous aussi, à écouter vos sensations, à reconnaître la satiété, et à réconcilier vos papilles avec votre bienveillance intérieure. Car non, manger ne doit pas rimer avec culpabilité.
Un corps apaisé, un esprit libéré
Ce qui a changé ? Tout, ou presque. À commencer par l’état d’esprit. Mimi Spencer ne cherche plus à « corriger » son corps, mais à l’habiter pleinement. Et ce tournant, elle le doit à une décision radicale : arrêter de se battre contre elle-même. Plus de guerre contre les rides, plus de course au jean taille 36. Aujourd’hui, elle mise sur l’harmonie.
Sa routine bien-être repose ainsi sur 3 piliers simples mais puissants : une activité physique douce et régulière, un sommeil de qualité, et un rapport apaisé à son image. Elle ne fait pas du sport pour brûler des calories, mais pour se sentir forte, mobile, vivante. Yoga, marche rapide, un peu de musculation : tout ce qui connecte le corps et l’esprit trouve sa place dans son quotidien.
Résultat ? Une silhouette stable, une énergie renouvelée et un moral d’acier. Mimi ose même dire qu’elle se sent plus belle maintenant qu’à 30 ans. Pas parce que son corps est parfait (et d’ailleurs, qui l’est ?), mais parce qu’elle a appris à s’aimer, telle qu’elle est, dans l’instant.
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Vigilance face aux fausses promesses
Et parce qu’elle sait à quel point la quête du mieux-être peut parfois basculer dans l’excès, Mimi Spencer tire la sonnette d’alarme. Elle s’inquiète de la banalisation des médicaments injectables pour maigrir, ces produits parfois présentés comme des solutions rapides et sans effort.
Pour elle, le danger n’est pas seulement physique – avec des effets secondaires potentiellement lourds – mais aussi psychologique. Miser sur une solution extérieure, c’est souvent repousser le vrai travail : celui de la réconciliation avec soi. Elle encourage chaque personne à choisir la voie de la patience, de l’écoute du corps, et surtout, de la bienveillance.
L’âge comme nouveau départ
Ce que Mimi défend avant tout, c’est une « nouvelle vision de la cinquantaine ». Elle ne voit pas l’âge comme une fatalité, mais comme une opportunité. Un moment charnière pour réécrire sa relation au corps, à l’alimentation, et à la beauté.
Elle invite à lâcher les injonctions, à célébrer l’évolution naturelle du corps, et à retrouver du pouvoir dans l’acceptation. Ses vêtements ? Choisis par plaisir, pas par contrainte. Son miroir ? Un allié, non un juge. Et sa posture face à la vie ? Résolument tournée vers la douceur, la liberté, et la joie d’être soi.
En somme, Mimi Spencer prouve qu’il n’est jamais trop tard pour se sentir bien dans sa peau, pour se libérer des diktats, et pour redonner à son corps la place qu’il mérite : une place de respect, de plaisir, et de fierté. Alors oui, on peut se sentir mieux dans son corps à 57 ans qu’à 30. Non pas parce qu’on a retrouvé la silhouette de ses 20 ans, mais parce qu’on a enfin compris qu’elle n’est pas la condition du bonheur.