L’actrice et productrice américaine Jennifer Lawrence frappe fort à Hollywood avec un choix rare : pour le film « Die My Love », elle refuse catégoriquement que ses scènes sans vêtements soient retouchées, notamment pour dissimuler sa cellulite. Ce geste marque une prise de position forte pour l’authenticité des corps à l’écran.
Un tournage sous le signe de l’honnêteté
Dans « Die My Love », présenté au Festival de Cannes, Jennifer Lawrence incarne une jeune mère en pleine dépression post-partum. L’actrice, enceinte de son deuxième enfant lors du tournage, s’est livrée sans filtre devant la caméra, choisissant de montrer son corps réel, sans dissimulation, ni retouche. « Je ne me soucie pas de ça. Ce n’est pas un problème pour moi. Je voulais que Lynne [Ramsay, la réalisatrice] ait une totale liberté artistique », a expliqué Jennifer Lawrence lors d’une avant-première à New York.
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Un refus clair face à la retouche
Jennifer Lawrence a révélé une anecdote symbolique : après avoir reçu un gros plan de sa cellulite lors de l’étalonnage, l’équipe lui a demandé si elle souhaitait qu’on la corrige numériquement. Sa réponse ne laisse aucune ambiguïté : « Non. C’est un derrière », dit-elle, acceptant pleinement cette partie de son corps. Elle ajoute que sa grossesse l’a aidée à se libérer de toute anxiété liée à l’apparence, jugeant inconcevable de sacrifier son authenticité ou de se soumettre à un régime sous prétexte de tourner sans vêtements, alors qu’elle travaillait jusqu’à 15 heures par jour.
Un impact salué sur l’industrie
Cette posture sincère de Jennifer Lawrence va bien au-delà de son propre parcours : elle remet en question les normes esthétiques souvent imposées par l’industrie du cinéma et les réseaux sociaux, où la quête de la « perfection visuelle » reste la règle tacite. En refusant la retouche, l’actrice invite d’autres artistes à retrouver confiance dans la réalité de leurs corps, tout en ouvrant la voie à une représentation plus inclusive et honnête pour le public.
À une époque où la pression des standards corporels pèse lourdement sur les comédiennes, mais aussi sur les spectatrices, ce geste de Jennifer Lawrence sonne ainsi comme un manifeste pour le droit à la vérité sur grand écran.
