Actrice adulée, Julia Roberts a surpris par une confession pleine d’autodérision. Dans une interview accordée au New York Post, l’interprète iconique de « Pretty Woman » a évoqué un détail physique de ses débuts qu’elle juge aujourd’hui « embarrassant ».
Retour sur les débuts d’une star « au naturel »
Julia Roberts est revenue avec humour sur cette époque où ses sourcils naturels étaient, selon elle, « 3 fois plus gros qu’aujourd’hui ». À la fin des années 1980, elle se faisait remarquer par son sourire éclatant et un charme dit authentique par la presse people, encore loin de l’image sophistiquée qu’elle incarne aujourd’hui. Pourtant, en revoyant ses premiers films, Julia Roberts confie avoir éprouvé « un léger malaise » face à son apparence d’avant.
Ce qu’elle trouve si gênant ? Ses sourcils « épais et sauvages », qu’elle juge désormais « disproportionnés ». Cette remarque, anodine pour certaines personnes, témoigne du regard exigeant que les actrices portent souvent sur elles-mêmes, surtout après des décennies d’exposition médiatique et de standards esthétiques fluctuants.
L’humour et le recul d’une icône
Loin de se moquer d’elle-même de manière amère, Julia Roberts aborde ce souvenir avec humour. L’actrice oscarisée semble avoir gagné une forme de sérénité vis-à-vis de son image. Ce trait d’autodérision fait d’ailleurs écho à sa personnalité publique, chaleureuse et sans prétention, qui continue de séduire aussi bien sur les tapis rouges que dans ses rôles. Cette franchise rappelle que, même au sommet, les actrices ne sont pas épargnées par les petits complexes – ces détails que le grand public ne remarque souvent même pas.
Un message implicite sur la pression esthétique
Au-delà de la confidence amusante, cette anecdote soulève la question du rapport à l’image dans le cinéma. Si Julia Roberts a bâti sa carrière sur un charisme singulier, elle reconnaît implicitement la pression constante que subissent les acteurs et actrices à Hollywood pour correspondre à des critères de beauté souvent stricts. Son admission vient ainsi humaniser cette figure mythique, en montrant qu’elle aussi a connu des moments de doute face au miroir.
En parlant avec humour de ses « sourcils embarrassants », Julia Roberts rappelle ainsi que l’élégance ne se résume pas à une « apparence soignée », mais qu’elle réside aussi dans l’authenticité et la capacité à rire de soi. Ce clin d’œil sincère à ses débuts cinématographiques illustre parfaitement pourquoi l’actrice est l’une des figures les plus attachantes et respectées d’Hollywood.
