Et si votre routine beauté commençait par un bain… de star ? C’est l’idée surprenante que Sydney Sweeney vient de concrétiser avec Hinoki. L’actrice, révélée par la série « Euphoria », s’associe à la marque de soins pour lancer un savon conçu à partir de… l’eau de son propre bain.
Un savon, une star, un bain
L’info a rapidement enflammé la toile : oui, Sydney Sweeney a bien transformé l’eau de son bain personnel en savon solide. Baptisé « Bath Water », ce produit est le fruit d’une collaboration avec Hinoki, une jeune marque qui joue avec les codes du luxe et de la narration intime.
Le procédé ? L’eau de bain – filtrée – a été utilisée pour infuser des savons artisanaux, au parfum boisé et apaisant, inspiré des bains japonais traditionnels. Le résultat : un objet à mi-chemin entre le soin de la peau et l’objet collector, proposé en édition très limitée.
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Entre autopromotion et performance artistique ?
Si l’idée peut prêter à sourire, elle ne sort pas de nulle part. Sydney Sweeney cultive depuis quelques années une image à la fois accessible et avant-gardiste, où la sensualité se mêle à une réflexion sur la célébrité, la féminité, et la visibilité. L’eau de son bain devient ici un symbole – celui d’un rapport assumé à son corps, mais aussi d’un clin d’œil à la culture fan qui fétichise souvent les célébrités au-delà du raisonnable.
Interrogée sur le projet, la comédienne a préféré laisser parler le geste plutôt que de s’en expliquer longuement. L’équipe de Hinoki, de son côté, évoque une « réflexion ludique sur l’intimité, la beauté et la fascination que le public entretient avec les routines personnelles des stars ».
Un objet qui interroge le rapport au corps
Lancer un savon fabriqué à partir de l’eau de son bain, c’est aussi poser une question : jusqu’où va notre curiosité pour la vie des célébrités ? Que cherche-t-on dans les objets « intimes » mis sur le marché ? Est-ce une vraie routine partagée, ou une forme d’art conceptuel ?
Ce produit n’a pas vocation à révolutionner l’hygiène. Il joue surtout sur le décalage, mais sans « vulgarité ». Et c’est là que réside peut-être sa force : plutôt que de se moquer des codes du luxe, « Bath Water » les détourne pour interroger ce que l’on considère comme désirable ou précieux.
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Ce lancement, aussi déroutant soit-il, participe ainsi à une tendance plus large : celle de marques et de personnalités qui revendiquent un soin de soi moins formaté, plus libre, parfois même un brin absurde. Sydney Sweeney ne vend pas une « crème miracle » ni un « sérum rajeunissant ». Et à l’ère où les influenceuses « déballent » leurs morning routines en boucle sur les réseaux, ce petit savon devient finalement une forme d’ironie subtile sur notre besoin d’intimité… importée.