Nous avons littéralement craqué pour ses photos. Sung-Hee Seewald photographie le corps des femmes comme aucune autre. Ses portraits en noir et blanc sont un hommage à la femme moderne et à la diversité, loin de la vision étriquée que la société en a. Découverte.
La femme moderne, qui est-elle ?
Elle se sert de la photographie pour nous interroger sur notre vision de la femme. À travers ses fabuleux clichés, Sung-Hee Seewald tente d’apporter une réponse à cette question : La femme moderne, qu’est-elle censée être et à quoi ressemble-t-elle ?
Sur son site, la photographe nous explique son projet :
« La femme moderne, qu’est-elle supposée être ? À quoi devrait-elle ressembler ?Comment est-elle supposée se comporter ? La société n’a aucune réponse satisfaisante à ça.
Elle devrait ne pas être trop grosse et ne pas être trop menue. Pas trop jeune et pas trop vieille. Elle devrait travailler pour gagner de l’argent mais pas trop pour ne pas que les hommes et les enfants en soient affectés.
Elle devrait être féminine, mais pas trop, sinon quelqu’un pourrait être perturbé par cela. La tentative de définir la femme moderne échoue. »
Quelle réponse alors donner à cette question ? Comment définir la femme moderne ?
Sung-Hee Seewald nous fait partager à travers son travail sa vision des choses. Il n’y a pas UNE femme mais bien DES femmes. Toutes différentes, toutes uniques, et toutes sublimes à leur façon. Elle a ainsi fait appel à des modèles aux caractéristiques physiques différentes. L’une est ronde, l’autre menue, une autre est une femme senior et une autre encore est une femme « dans la moyenne ». Elles révèlent leur corps, nous font partager leurs émotions…
Un hommage à la femme moderne et à la diversité
Parmi ces visages, nous avons eu le plaisir de revoir celui de Luciana Blümlein, une blogueuse ronde allemande. On la découvre sublimée comme les autres modèles dans des photos en noir et blanc d’une grande élégance.
Ici la photographe joue avec les gros plans pour attirer notre attention sur les détails, sur les courbes du corps, les irrégularités de la peau.
Les oeuvres de la photographe ne se résument pourtant pas qu’à une « esthétique ». Elles sont une véritable critique de la société pour qui les femmes sont toujours trop ou pas assez, qui les bride, qui les enferme dans une définition étriquée. Un message fort et nécessaire.
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