Sur les réseaux sociaux, les jambes longues, lisses, bronzées et sans une seule marque sont presque devenues une norme imposée. Pourtant, derrière les filtres et les poses savamment étudiées, la réalité est toute autre. Et heureusement, certaines voix choisissent de s’élever pour le rappeler. C’est le cas de Yasmine, alias @ely_killeuse sur Instagram, qui, avec bienveillance et humour, met un grand coup de pied dans cette illusion de perfection. Et franchement, ça fait un bien fou !
@ely_killeuse : un message authentique contre les complexes
Vous ne la connaissez pas encore ? Il est temps d’y remédier. Yasmine, connue sous le pseudo Ely Killeuse, est une créatrice de contenu qui fait du bien, dans tous les sens du terme. Connue pour son franc-parler et sa capacité à aborder les sujets qui dérangent avec humour et douceur, elle a récemment publié un post qui a particulièrement résonné.
Elle y partage le message d’une abonnée, une jeune femme persuadée d’être « la seule » à avoir des jambes marquées par des veines apparentes ou des varices. Un message tristement banal, tant ces complexes sont partagés en silence. Yasmine, comme à son habitude, ne se contente pas d’un like compatissant : elle répond. Et pas avec n’importe quelles phrases toutes faites.
Non. Elle remet les choses à leur place, avec cette simplicité désarmante qui fait mouche : « On est souvent beaucoup plus durs avec nous-mêmes qu’avec les autres. Et parfois, ceux qu’on envie nous envient en retour ». Et là, c’est le déclic. Celui qui fait tomber la pression, celui qui vous fait reposer la crème miracle anticellulite, et vous fait respirer un bon coup.
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Des jambes réelles, marquées par la vie
Celles de Yasmine, les vôtres, celles de votre voisine ou de votre collègue… aucune jambe n’est sortie d’un filtre Photoshop à la naissance. Et c’est justement ce que rappelle la créatrice de contenu. À travers ses publications, @ely_killeuse invite à reconsidérer ces jambes que l’on cache, que l’on juge trop épaisses, trop pâles, trop marquées.
Les veines, les varices, les taches, les cicatrices, les petits boutons ou même les poils incarnés, sont des signes de vie. Ce sont les marques d’un corps qui a vécu, qui bouge, qui évolue. Un corps qui n’a pas été pensé pour entrer dans une grille esthétique Pinterest, mais pour vous accompagner tous les jours. Et ça mérite tout le respect du monde.
Vers un rapport décomplexé à son image
Yasmine ne prêche pas l’acceptation comme un dogme culpabilisant. Elle n’impose pas l’idée que vous devez absolument aimer vos jambes du jour au lendemain. Non, elle propose quelque chose de beaucoup plus doux, beaucoup plus atteignable : le droit de faire la paix avec elles. Elle vous encourage à :
- Oser les montrer, ces jambes qu’on planque derrière un pantalon long en plein mois d’août,
- Arrêter de croire à la perfection, cette chimère entretenue par des photos soigneusement retouchées,
- Se souvenir que chaque corps a une histoire, et que cette histoire mérite d’être entendue, visible, assumée,
- Choisir la bienveillance, envers soi-même et envers les personnes qu’on croise, sans jugement.
À l’heure où les réseaux sociaux imposent toujours plus d’images filtrées, de jambes sans pores ni cicatrices, des créatrices comme Yasmine font figure de bouffée d’oxygène. Son message est une douce invitation à se recentrer sur l’essentiel : vous avez des jambes ? Elles vous portent ? Alors elles sont déjà formidables. Et si parfois le miroir vous renvoie une image qui vous dérange, rappelez-vous qu’il n’y a rien à réparer. Rien à camoufler. Juste une réalité à accepter, petit à petit, à votre rythme.