Si la plupart des enfants gribouillent des formes aléatoires et des bonshommes abstraits sur leurs feuilles blanches, Santiago Daniel, lui, est un artiste dans l’âme. Il n’a rien à envier à Van Gogh ou Picasso. Le petit garçon âgé de 6 ans passe son temps libre à remplir des toiles vierges et à créer des chefs-d’œuvre. C’est indéniable : la peinture coule entre ses veines. Encouragé par ses parents dans cette discipline créative, il a su empoigner un pinceau bien avant de maîtriser un stylo et de réussir à aligner des mots. Pour celui qui se fait surnommer « Santi », la peinture est plus qu’un loisir, c’est un langage à part entière, un refuge. Découvrez les divines créations de cet artiste précoce ! Spoiler : certaines d’entre elles ont déjà leur place dans des galeries d’art.
Des dessins sur les murs : le début insolite d’une passion
La vidéo a fait le tour de la toile et suscité de nombreux commentaires élogieux. On y voit le petit Santiago, avec son air innocent, en train de relooker les murs immaculés de sa maison à revers de crayon. Alors qu’il tient à peine sur ses deux jambes, le petit garçon déchaîne sa créativité sur cette « toile » improvisée. Et au lieu de le punir, de le gronder ou de s’inquiéter pour leur façade bariolée, ses parents ont une tout autre réaction, bien plus saine et intelligente. Ils décident de lui acheter le matériel nécessaire pour qu’il puisse s’exprimer librement sur des supports adaptés.
Gouache, toile, rouleau, pinceau… il n’en faut pas plus pour révéler le talent qui sommeille dans les petits doigts potelés du garçon d’origine hispanique. Au fil du temps et sous les acclamations de ses parents, ses premiers admirateurs, Santiago a affiné son style et perfectionné sa technique pour devenir un véritable Picasso en herbes. Si auparavant, il tirait des traits fébriles et un peu hésitants, aujourd’hui, il crée des œuvres dignes des plus grands musées.
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Un virtuose du pinceau à seulement 6 ans
Santiago passe 40 minutes par jour dans son atelier sur-mesure. Et il ne se contente pas de brosser le portrait de ses héros de fiction préférés. Il s’attaque à des œuvres notables comme le Cri de Munch ou la Nuit étoilée de Van Gogh. Son imaginaire se déverse littéralement sur la toile. Peut-être qu’un jour, des enfants de son âge le prendront aussi en exemple. En tout cas, c’est en bonne voie.
Ce goût pour l’art, il le tient de sa maman, Adianée. Lorsque Santiago était petit, la mère célibataire n’avait pas suffisamment d’argent pour acheter des jouets à son enfant. Alors elle les fabriquait de ses propres mains, avec les moyens du bord. Comme quoi le système D peut parfois faire naître des vocations.
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Des oeuvres déjà exposées et une carrière toute tracée
En général, les dessins des enfants finissent sous une pile de documents et tombent dans l’oubli. Mais ceux de Santiago se hissent dans tous les coins vides du foyer familial. Ils font l’âme de sa maison. Mieux encore, ses toiles, qui méritent d’être vues par le plus grand nombre, se sont même retrouvées à l’affiche d’une galerie péruvienne.
À 6 ans, Santiago peint comme il respire. Cet art est son oxygène. Si pour l’heure, il partage son univers coloré avec ses quelques 100 000 abonnés, peut-être qu’à l’avenir il en fera son métier. Ce qui est sûr, c’est qu’il a de l’or entre les doigts.
Dans un futur plus ou moins proche, le nom de Santiago Daniel s’écrira certainement en lettre capitale dans les expositions les plus prestigieuses. Alors, si vous surprenez votre enfant griffonner le mur de votre salon, vous savez ce qu’il vous reste à faire. C’est peut-être le futur De Vinci… de quoi redessiner les contours de la parentalité.