Les bienfaits insoupçonnés du bavardage : découvrez comment papoter est bon pour vous

Être bavard.e est souvent perçu comme un défaut. Mais de récentes études et recherches démontrent que les personnes qui parlent plus paraissent davantage sympathiques. Le bavardage recèle ainsi en réalité une multitude de bienfaits insoupçonnés pour notre bien-être global. Préparez-vous à découvrir comment le simple fait de papoter peut être réellement bon pour vous !

La vision de la société sur le bavardage

La pure définition d’un.e bavard.e est « quelqu’un qui aime beaucoup parler », à première vue rien de péjoratif donc, et pourtant ! La société a souvent une vision mitigée du bavardage. D’un côté, il est parfois stigmatisé comme une perte de temps ou une distraction inutile. D’un autre côté, le bavardage est également perçu comme un moyen essentiel de maintenir des liens sociaux. Le.a bavard.e ne brille ainsi pas toujours en société.

La conversation a pourtant une profonde influence sur notre manière d’interagir avec le monde qui nous entoure. Elle façonne nos relations, nous offre des opportunités de partager des idées ou encore de créer ensemble. Le bavardage, lorsqu’il est pratiqué de manière équilibrée, peut ainsi avoir des conséquences positives sur notre bien-être physique et mental, ainsi que sur la société dans son ensemble. Une récente étude démontre d’ailleurs qu’en réalité être bavard.e est tout sauf un défaut.

C’est prouvé : être bavard.e n’est pas un défaut

D’après une étude de l’université d’Harvard et de l’université de Virginie parue le 11 juillet dans le « Personality and Social Psychology Bulletin », relayée par Psychology Today une personne bavarde paraît plus sympathique.

Les chercheurs sont partis de l’hypothèse suivante : les individu.e.s seraient réticent.e.s à être expansif.ve.s lors d’une conversation, de peur d’avoir l’air moins « sympathiques » du fait de leur temps de parole. Pour mener à bien cette étude, et confirmer (ou infirmer) cette hypothèse, les chercheurs ont alors demandé à des étudiant.e.s de participer à trois expériences. Les deux premières mettaient à l’épreuve leur biais de réticence. Cette croyance selon laquelle il faut moins parler que son interlocuteur.rice pour être davantage apprécié.e et se rendre plus sympathique.

Dans le premier processus, les chercheurs ont demandé aux étudiant.e.s d’imaginer une conversation avec un camarade. Le résultat est sans appel et confirme bien la notion de biais de réticence. Les étudiant.e.s pensaient que le fait de parler moins les rendait plus sympathiques. Plus précisément, iels prédisaient qu’iels devaient parler moins de la moitié du temps pour amorcer de la sympathie à leur égard.

Après ces recherches, les chercheurs ont effectué un test pratique. Ils ont placé les participant.e.s par paire afin qu’iels se livrent à une conversation de sept minutes. Chacun.e des sujets devait répondre à quatre questions. Les scientifiques ont ensuite attribué des temps de parole aléatoires à chacun.e des étudiant.e.s. Résultat : les personnes qui ont le plus parlé durant la conversation sont celles qui sont apparues comme les plus sympathiques auprès de leur binôme.

Le bavardage n’est donc pas perçu comme un obstacle dans la relation d’un binôme, mais plutôt comme un avantage pour la personne « bavarde ». Être bavard.e n’est ainsi pas une mauvaise chose ni un frein à votre potentiel de sympathie.

La conversation favorise le bien-être : bienfaits du bavardage

Comme l’a démontré l’étude, l’un des premiers bienfaits que l’on trouve au bavardage et de paraître davantage sympathique. Ce n’est pas le seul point positif quand on est un « moulin à paroles » !

  • Le fait d’entrer en contact avec des inconnu.e.s va permettre d’éprouver un sentiment d’ap­par­tenance. Bavarder c’est donner un sens et nourrir la notion de communauté. Sans bavardage combien de relations n’auraient jamais vu le jour ? Beaucoup. Discuter n’est donc pas futile, mais bien nécessaire si on souhaite avoir des interactions sociales.
  • Bavarder c’est aussi faire connaître qui vous êtes. Vous fournissez à votre interlocuteur.rice des renseignements importants à votre sujet. Ces derniers permettront de continuer à faire connaissance.

« Il y a une différence entre parler à quelqu’un en contribuant avec enthousiasme à une conversation et prendre toute la place. Tant que vous laissez à l’autre l’espace nécessaire pour s’exprimer, il n’y a pas de mal à parler davantage. Bavarder et écouter sont les clés du succès pour briller en société », précise l’étude de l’université d’Harvard et de l’université de Virginie

Alors, la prochaine fois que vous engagerez une conversation informelle, souvenez-vous que vous faites bien plus que simplement passer le temps ! Vous contribuez également à votre propre épanouissement et à celui de votre entourage. N’hésitez pas à laisser libre cours à la discussion !

Sarah Grafa
Sarah Grafa
Passionnée de culture, de voyages, et de mode, j'ai à cœur d'explorer l'actualité et de varier mes sujets. Véritable curieuse dans l'âme, j'aime découvrir et plus encore : vous partager les différentes tendances et les news les plus pertinentes !
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