Éco-anxiété : 9 conseils pour surmonter ses angoisses

Températures records en été, tempêtes de plus en plus fréquentes, feux ravageurs en Australie, Russie ou en Californie… les bouleversements climatiques depuis longtemps annoncés deviennent aujourd’hui une réalité. Se développe alors un trouble de plus en plus répandu : l’éco-anxiété, ou comment les modifications climatiques et leurs conséquences sur la planète génèrent une angoisse parfois invalidante. Mais cette anxiété n’est pas une fatalité. Quelques astuces permettent ainsi de la surmonter.

1 – Admettre que se culpabiliser ou angoisser n’aide pas la planète

C’est une idée qui peut être difficile à admettre. Souffrir moralement et anticiper l’avenir avec angoisse face aux changements climatiques est naturel mais cela ne nous aide ni nous, ni la planète. Mieux vaut donc essayer de se concentrer sur des actions concrètes à mettre en place au jour le jour. Voilà qui permettra de troquer abattement, angoisse voire même cynisme contre espoir et dynamisme.

2 – Se protéger des images anxiogènes

Hier soir vous étiez peut-être devant votre télévision et M6 qui diffusait le nouveau film réalisé par Yann Arthus-Bertrand, Legacy. Un cri d’alerte qui a résonné dans nos cœurs, celui d’une urgence à prendre soin aujourd’hui, plus que jamais, de la terre, de sa faune et sa flore. Oui ces images sont utiles pour sensibiliser les citoyen.e.s aux dégâts causés par l’activité humaine mais lorsqu’on a déjà conscience des ravages liés au réchauffement climatique sur la planète et qu’on y répond, se laisser inonder de photos anxiogènes d’animaux en souffrance, par exemple, est une torture inutile. Pour calmer son éco-anxiété, on évite donc de s’exposer à ce type d’images d’une grande violence.

3 – Prendre sa part de responsabilité, pas celle des autres

L’angoisse que nous ressentons face au dérèglement climatique peut aussi être nourrie par notre culpabilité. Culpabilité de ne pas faire suffisamment et pas assez vite. Et pas uniquement à notre échelle. À l’échelle d’un pays, d’un continent, de la planète toute entière. Nous avons tou.te.s notre part de responsabilité dans cette triste histoire. Mais nous n’avons pas à nous sentir responsables, coupables pour les actions ou l’inaction des autres.

4 – Chasser son sentiment d’impuissance et de frustration

La sensation que les choses ne vont pas assez vite, que c’est déjà « foutu d’avance » est une chose très difficile à gérer. L’éco-anxiété peut aussi se nourrir de cette frustration et de ce sentiment d’impuissance. On se concentre alors sur les actions à mener et sur les résultats positifs, tangibles que l’on en a tirés. Une espèce qui n’est plus en voie d’extinction, la biodiversité qui repart dans certains endroits et encore bien d’autres bonnes nouvelles sur lesquelles se fixer pour ne pas lâcher.

5 – Continuer à faire des projets

Face à la gravité et à la rapidité à laquelle notre planète se dégrade, il est facile de ne plus trouver aucun sens à notre vie. À quoi bon, puisque plus rien n’a d’importance à côté de ce qui est en train de se jouer… Il est pourtant nécessaire de continuer à se projeter dans l’avenir, à formuler des envies et des buts à atteindre pour ne pas se laisser totalement plomber par l’angoisse.

6 – Prendre les rênes de la planète en main

Pour dissiper son éco-anxiété, pourquoi ne pas simplement dédier sa vie à la cause environnementale ? S’inscrire dans un parti politique, mener des actions au sein d’associations, devenir chercheur, faire bouger les choses à notre échelle… voilà qui devrait chasser sentiment d’impuissance, culpabilité et angoisse en plus d’être un véritable cadeau pour la planète.

7 – Faire de son mieux

Ne pas être constamment irréprochable est une autre des raisons pour lesquelles les préoccupations environnementales peuvent nous angoisser. Mais là encore, souvenons-nous que nous sommes humains et que nous ne sommes pas à nous seuls responsables du problème.

8 – Être solidaire

Nous sommes face au plus grand défi de notre siècle. Et nous sommes nombreux.ses à être terriblement angoissé.e.s par son issue. Il est donc important de se serrer les coudes. Une solidarité qui nous fera chaud au cœur et aidera un peu à apaiser notre éco-anxiété.

9 – En parler à un.e professionnel.le

La souffrance causée par la tristesse de voir la planète se dégrader peut être terriblement invalidante. Il n’y aurait donc rien d’anormal à aller en parler à un.e professionnel.le. Face à des crises d’angoisse, des insomnies ou des symptômes de dépression, pas de temps à perdre. Demander de l’aide est alors urgent.

Et vous, souffrez-vous d’éco-anxiété ? Que faites-vous pour la soulager ? On en discute sur le forum.

Carole Guidon
Carole Guidon
Les rondeurs ne sont pas synonymes de laideur. Le corps gros n'est pas forcément un fardeau. Moi-même, je suis une jeune fille ronde et épanouie qui s'assume. J'aime la vie et les plaisirs simples. Et j'ai à cœur de militer au quotidien contre la grossophobie qui gangrène notre société. Derrière chaque corps se cache une histoire, heureuse ou douloureuse, mais toujours unique, qu'on gagnerait à accueillir avec respect et humilité.

#LibreEtreVous : comment Fizimed avec sa marque Emy libère la parole sur la santé intime des femmes

Parler de santé intime des femmes reste encore un sujet délicat. Vous l’avez peut-être vous-même remarqué : entre...

Je voulais bouger sans me maltraiter : voici comment le Bloom Club a changé ma routine

Pour bon nombre de femmes, le sport sonne comme une corvée. Nombreuses sont celles qui enfilent les baskets...

Pour aller bien, voici à quel rythme les femmes auraient besoin de voir leurs amies

Les soirées entre copines ne sont pas seulement un moment convivial, elles jouent un rôle essentiel dans le...

Elle n’a que 22 ans… et son invention change déjà des vies

À seulement 22 ans, Alessandra Galli bouleverse la vie de nombreux patients atteints de Parkinson grâce à une...

Elle se fait piquer par des abeilles pour apaiser ses douleurs : une pratique d’avenir ?

Se faire piquer par une abeille n’est pas la sensation la plus agréable et au plus fort de...

Cette habitude du week-end ruine votre moral sans que vous le sachiez

Les week-ends devraient être une parenthèse réparatrice après une semaine parfois exigeante. Pourtant, beaucoup de personnes transforment cette...