Ils ont joué à la place des footballeuses et n’en reviennent pas de leur état

En ces temps d’EURO féminin de l’UEFA 2025 (du 2 au 27 juillet), des footballeurs ont accepté de relever un défi inédit : jouer dans les mêmes conditions que celles imposées aux femmes footballeuses, avec un terrain adapté pour neutraliser les différences physiques. L’expérience a bouleversé leurs certitudes sur l’intensité et la difficulté du football dit féminin.

Un match pas comme les autres

À l’initiative d’une émission Suisse, 2 équipes masculines ont récemment disputé une rencontre sur un terrain élargi, avec des ballons plus lourds et des cages plus grandes, et une première mi-temps de 56 minutes au lieu des 45 habituelles. Ces paramètres sont issus d’une étude norvégienne ayant cherché à compenser les écarts de puissance, d’endurance et de vitesse entre les genres.

Après seulement quelques minutes, les joueurs – pourtant habitués aux rythmes du football dit masculin – éprouvent une fatigue brutale et réalisent à quel point ces contraintes modifient la dynamique et la difficulté du jeu.

Des témoignages frappants sur l’effort demandé

Épuisés à la mi-temps, les participants n’en reviennent pas de l’intensité requise : souffle court, jambes lourdes, nombreux évoquent un sentiment d’épuisement rarement ressenti sur un terrain classique.

Cette expérience met en lumière la réalité physique du football dit féminin : confrontées toute l’année à des structures initialement conçues pour les hommes, les joueuses doivent redoubler d’efforts pour performer. L’initiative révèle que les écarts de niveau perçus ne sont pas d’ordre tactique, mais résultent en grande partie de désavantages matériels et biologiques.

Cette expérience, relayée dans les médias Suisses et inspirée par des travaux scientifiques, invite ainsi à revoir le regard porté sur les performances féminines au plus haut niveau. Elle rappelle que, loin d’être un football « allégé », le foot féminin réclame une endurance et une résistance exceptionnelles pour surmonter des obstacles structurels. Un message salutaire à l’heure où la reconnaissance des athlètes féminines peine encore à s’imposer.

Clelia Campardon
Clelia Campardon
Diplômée de Sciences Po, je nourris une véritable passion pour les sujets culturels et les questions de société.

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