Depuis le 1er mai 2025, l’humanité a une nouvelle doyenne. À 115 ans et 252 jours, Ethel Caterham, une Britannique au parcours discret mais inspirant, est devenue la personne la plus âgée connue dans le monde.
Une supercentenaire discrète mais lucide
Ethel Caterham succède à la religieuse brésilienne Inah Canabarro Lucas, décédée à 116 ans. À travers sa longévité exceptionnelle, Ethel ne partage pas seulement un âge impressionnant, mais aussi une philosophie de vie aussi simple qu’apaisante : rester à l’écart des conflits et chérir les liens humains.
Originaire du Royaume-Uni, Ethel Caterham vit aujourd’hui dans une maison de retraite à Surrey, en Angleterre. Déjà connue dans son pays pour figurer parmi les personnes les plus âgées, elle a été officiellement reconnue comme doyenne de l’humanité à la mort d’Inah Canabarro Lucas, survenue le 1er mai 2025.
Quand les médias lui ont demandé le secret de sa longévité, Ethel a livré une réponse sans détours : éviter les disputes. « Never arguing with anyone, I listen and I do what I like » (« Je ne discute jamais avec personne, j’écoute et je fais ce que j’aime »). Une règle de vie qu’elle a toujours suivie. Loin des discours fondés sur des régimes stricts ou des routines rigides, Ethel rappelle qu’une existence paisible et centrée sur ses propres désirs peut être un puissant moteur de longévité.
« Ce qui compte, c’est qu’on prenne soin de vous »
Au fil de sa vie, Ethel a vu le monde changer radicalement : deux guerres mondiales, l’essor du numérique, des révolutions culturelles, et une pandémie mondiale. Ses priorités sont toutefois restées simples. « Les biens n’ont pas d’importance à la fin. Tout ce dont vous avez besoin, c’est de quelqu’un qui s’occupe de vous ». Une déclaration qui met en lumière l’importance des liens humains, souvent négligés dans les récits de longévité dominés par des chiffres ou des recettes miracles.
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Une succession marquée par la simplicité
Ethel Caterham succède donc à Inah Canabarro Lucas, une nonne brésilienne décédée à 116 ans. Inah, pour sa part, attribuait sa longévité à sa foi religieuse. Deux femmes, deux continents, deux visions du monde – mais une sagesse commune : prendre la vie avec sérénité et gratitude.
Ethel ne revendique aucun exploit, ne se considère pas comme exceptionnelle. Et c’est justement cette humilité qui la rend si remarquable. À une époque où la performance est souvent érigée en modèle, elle incarne un contre-pied rafraîchissant : celui d’une vie tranquille, centrée sur l’essentiel.
Une figure inspirante à son insu
Même si Ethel Caterham n’a jamais cherché la célébrité, elle devient aujourd’hui, par sa longévité, une figure symbolique. En Grande-Bretagne, de nombreuses voix se sont élevées pour la féliciter, saluer sa discrétion et son regard paisible sur le monde. Elle illustre à sa manière une autre manière de vieillir : sans peur, sans pression, avec une immense capacité à vivre dans le présent.
En devenant doyenne de l’humanité, Ethel Caterham nous rappelle que la longévité n’est pas toujours une affaire de science, de discipline ou de génétique. Parfois, elle naît simplement d’une fidélité à ce qui fait sens : les liens, l’écoute, la douceur de vivre. Et dans un monde souvent bruyant et agité, sa leçon n’a sans doute jamais été aussi précieuse.