Elles se suspendent à tous les sacs et sont devenues un phénomène mode à part entière. Or, derrière leur mignonnerie apparente, les peluches Labubu cachent un tout autre visage. Ce contraste étonnant a déclenché une vague de réactions, entre stupeur, ironie et fièvre de collection.
La découverte qui a choqué Internet
Tout est parti d’une vidéo virale : un internaute dévoile l’intérieur d’un Labubu en retirant sa fourrure. Sous l’aspect mignon du célèbre lapin aux grandes oreilles et au sourire espiègle, se cache un corps pâle, chauve, aux pieds griffus, à mille lieues de l’image douce des mascottes classiques. Les réactions ne se sont pas fait attendre : « C’est quoi ce délire », « c’est terrifiant » ou encore « on dirait des pattes de raptor », peut-on lire sous les posts viraux.
Les peluches Labubu, qui ont remplacé les charms et autres breloques sur les sacs, suscitent un engouement collectif depuis plusieurs mois. Or, sans leur adorable capuche velue, elles ont une allure presque machiavélique et s’apparente à un gri-gri porte-malheur. Comme quoi, il faut parfois se méfier des apparences.
@zzyhbd78 Labubu took off his hat and looked like this?😂😂💕#labubus #popmart #cute #fyp
Entre fascination et malaise : la nouvelle fascination de la Gen Z
Sans leur costume animalier, les peluches Labubu n’ont pas la même tête. Elles évoquent davantage les poupées de films d’horreur que le doudou rassurant. Ce contraste entre mignonnerie et étrangeté n’a pas freiné l’engouement : bien au contraire. Le phénomène Labubu prend de l’ampleur grâce à sa dimension « creepy-cool ».
Les vidéos « unboxing » sur TikTok et Instagram sont visionnées des millions de fois. Les pieds atypiques et le torse humain génèrent autant de moqueries que de fascination. Finalement, l’objet devient légende à partir du moment où il transgresse les codes rassurants du jouet traditionnel.
@itsmaxjones It’s Insane 🤯😱 #labubu #fyp #labubullfamilie #foru #fy
Une fièvre entretenue par les célébrités et les réseaux
Malgré la révélation de leur anatomie perturbante, les Labubu restent prisées par les stars comme Rihanna ou Kim Kardashian, renforçant leur statut d’accessoire de mode incontournable. Le suspense de la « blind box » et la culture du rare entretiennent encore la folie autour de ces peluches, certaines éditions s’envolant à plus de 1000 euros sur le marché de la revente.
Le pouvoir de l’étrange : un marketing redoutable
Finalement, le secret de Labubu tient dans cette ambiguïté : un design mi-adorable, mi-fantastique, qui détonne dans la culture kawaii et séduit tout un pan des jeunes consommateurs. La révélation de leur intérieur spectaculaire accentue encore la viralité de l’objet et fait du Labubu une icône générationnelle, entre collection, frisson et humour.
Toujours plus désirées, ces peluches prouvent que le mystère – voire le malaise visuel – peut parfois rendre un objet encore plus culte… tant qu’on garde la fourrure bien en place.