Ces porte-bonheur insolites qui ont accompagné les athlètes pendant les JO vont vous surprendre !

Même si les athlètes en lice pour ces JO 2024 n’ont pas à douter de leurs niveaux et encore moins de leurs capacités, certains préfèrent s’en remettre à des forces « supérieures ». Au delà du t-shirt des « jours heureux » privé de machine à laver ou des fameuses chaussettes de la victoire, les athlètes ont su réactualiser le sempiternel trèfle à quatre feuille avec brio. De la bague transmise par mamie à la peluche rassurante, ces porte-bonheur atypiques suivent les athlètes dans les Jeux.

La tireuse sud-coréenne et le doudou éléphant de sa fille

Avec son pistolet tendu, son allure étonnamment décontractée et ses lunettes futuristes qui semblent provenir du film « Matrix », la sud-coréenne Kim Yeji se confond avec une héroïne badass. Auréolée du titre de l’athlète la plus « cool » des JO, elle a réussi à viser en plein dans le cœur des spectateur.ice.s. Mais au-delà de son look singulier et sa démarche effrontée qui rappelle celle des catwalks, la tireuse au charisme inégalé a aussi attendri la toile avec sa peluche éléphant au style « kawaii ».

Au moment de toucher la cible, l’athlète avait une main sur la gâchette et l’autre posée sur la tête de ce petit être inanimé, jaillissant de sa poche gauche. Ce doudou plat semblable à une serviette n’était pas voué à essuyer ses gouttes de sueur mais à rappeler la présence de sa fille, qui en est l’heureuse propriétaire. Un accessoire symbolique qui a visiblement porté chance à celle que tout le monde baptise désormais la « James Bond des JO ». La trentenaire a remporté la médaille d’argent au tir au pistolet à air comprimé à 10 m. Mais elle a surtout gagné l’admiration du public, complètement hypnotisé par son aura. Ce porte-bonheur prouve une fois de plus qu’elle ne fait rien comme les autres athlètes.

 

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L’Australienne Nicola Olyslagers jamais son son journal intime

Couronnée d’une médaille d’argent en saut en hauteur lors de ces JO 2024, l’australienne Nicola Olyslagers se balade toujours avec un petit carnet sous le bras. Après ses performances au-dessus de la barre, elle se réfugie entre les pages de ce curieux livre. À l’intérieur, elle note ses scores, ses points d’amélioration et ses progressions. Elle y ajoute aussi sa « patte » personnelle. Elle « croque » ses mouvements d’une main de maître et affiche son autre talent artistique : le dessin.

Mais ce livre de poche ne fait pas seulement office de carnet de bord sportif. Il lui sert aussi de journal intime. Comme le rapporte le média Sporting News, elle y écrit des citations motivantes, des réflexions personnelles et des versets religieux. Ce n’est pas un porte-bonheur à proprement parler mais plus un rituel pour mieux vivre le contrecoup de la compétition et éviter de regarder les sauts des autres athlètes.

Une bague de famille pour la joueuse de badminton tricolore

Son porte-bonheur, la jeune prodige du badminton ne le laisse pas sur le banc de touche ou dans un coin de son sac comme d’autres athlètes. Margot Lambert le porte à sa main, jour et nuit, sur le terrain comme dans la vie. Et il a une valeur sentimentale inestimable. Il s’agit d’une bague offerte par sa grand-mère pour ses 22 ans. Elle ne trône pas sur sa main « de jeu » mais sur celle qui lui donne de l’élan dans ses frappes.

Portée comme une alliance, sur l’annulaire gauche, elle s’esquisse dans ses poings levés vers la victoire. Lors de ces JO 2024, son précieux bijou n’a pas eu les pouvoirs escomptés mais la badiste ardéchoise s’est bien défendue en cohésion avec sa coéquipière Anne Tran. En double, elles se sont inclinées face à un duo Thaïlandais en grande forme et visiblement mieux armés en gri-gri.

 

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La judokate française Romane Dicko et « Madame Panda »

Médaillée de bronze en +78 kg et d’or sur l’épreuve par équipes aux JO de Paris, la judokate française Romane Dicko a encore brillé sur les tatamis. La recette de sa gloire ? De la technique, de l’entraînement, de la discipline mais aussi une ceinture « magique » et un doudou aux yeux cernés de noir. La championne olympique ne concourt pas avec une « culotte fétiche » jamais lavée (même si ça aurait pu lui servir à intoxiquer momentanément ses adversaires), mais avec deux porte-bonheur bien distincts.

Sans grande surprise, le premier objet réconfortant qu’elle garde près d’elle est une ceinture. Et pas n’importe laquelle. Celle-ci arbore l’inscription « TDVES », un acronyme trouvé par son père qui signifie « travail, détermination, engagement, volonté et sérieux », cinq valeurs essentielles à ses yeux. Si elle n’est pas autorisée à la nouer autour de sa taille pour les épreuves des JO, elle ressent sa puissance, même à distance. Et pour mieux s’immuniser contre la défaite, elle a également avoué transporter sa peluche adorée, une certaine « Madame Panda ».

 

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Un collier à l’effigie d’une chèvre pour Simone Biles

Voilà un porte-bonheur chic qui dénote avec celui des autres athlètes. Sous sa prestigieuse médaille d’or, l’immense Simone Biles affichait un autre pendentif autour de son cou. Et il n’a pas manqué d’interpeller le public. La gymnaste, qui enchaîne les exploits et qui laisse une empreinte mémorable dans l’histoire des JO, exhibait fièrement son collier orné d’une chèvre.

Animal totem ? Pas exactement. Cette chèvre, dont les diamants avaient remplacé les bouclettes en laine, était une référence subtile et abstraite au mot anglais « goat ». Il a un double sens et vaut aussi pour l’acronyme de « Greatest of All Time » soit « le meilleur de tous les temps ». Cette pièce de joaillerie, qui a presque fait oublier la récompense officielle, souligne l’éclat de sa carrière et reflète la grandeur de son talent.

« Je m’étais dit que si tout se passait bien, je porterais le collier Goat. Les gens vont en être fous, mais je trouve ça incroyable d’être associée aux plus grands athlètes de tous les temps, parce qu’au fond je pense toujours être simplement Simone Biles, qui vient du Texas et qui aime faire des saltos », avait-elle ajouté en conférence de presse

 

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Ces porte-bonheur que les athlètes ne quittent pas sont peut-être « inutiles » aux yeux de certain.e.s mais pour les protagonistes, ce sont d’excellents dopants, sains et sans dangers.   

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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