Un visage sculpté par le temps, une chevelure argentée comme un manifeste, et un regard doré qui semble traverser les apparences. Yazemeenah Rossi fascine autant qu’elle inspire. Loin des standards de la mode dictés par la jeunesse, elle a su imposer son image à contre-courant, incarnant une beauté naturelle et puissante. Dans un monde saturé de filtres et de retouches, elle incarne la vérité d’un corps libre et d’un esprit lumineux.
Un début tardif dans le mannequinat
Née en 1955 en Corse (France), Yazemeenah Rossi ne suit pas le parcours traditionnel des mannequins. Elle commence sa carrière dans la mode après 30 ans, grâce à sa soeur, une époque où la plupart des mannequins sont déjà retraitées. D’abord réticente aux standards de l’industrie, elle ne renonce pas à sa vision d’une beauté authentique. Elle sera ensuite modèle de cabine pour des grandes maisons comme Hermès et YSL. Rapidement, elle se distingue par son allure hors du commun : une chevelure blanche qu’elle refuse de teindre, des traits marqués mais rayonnants, et une présence qui dégage une énergie sereine.
Elle collabore avec de grandes marques internationales comme Marks & Spencer, Jil Sander ou encore The Dreslyn, souvent choisie pour incarner une élégance intemporelle et une alternative à la jeunesse standardisée. Son corps devient alors le symbole d’une révolution douce dans le monde de la mode : celle de la visibilité des femmes de plus de 50 ans.
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Une philosophie de vie
Yazemeenah Rossi incarne une vision du monde. Précurseure du « slow aging », elle milite pour un vieillissement en conscience, sans interventions esthétiques ni artifices. Sa routine de bien-être repose sur une alimentation dite saine, le jeûne intermittent, l’huile d’olive qu’elle applique sur sa peau depuis l’adolescence, et surtout une connexion forte à la nature et à la spiritualité.
Dans de nombreuses interviews, elle insiste sur l’importance de l’ancrage, de l’intuition et de l’écoute de soi. Elle pratique le yoga, la méditation, la marche, et s’entoure d’objets simples et poétiques. Pour Yazemeenah Rossi, la beauté ne se définit pas par la perfection mais par la cohérence entre l’être et le paraître.
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Une femme libre et engagée
En dehors des projecteurs, Yazemeenah Rossi est aussi photographe, artiste et voyageuse. Elle réalise ses propres autoportraits et partage sur ses réseaux une vision contemplative du monde. Elle défend une beauté plurielle et naturelle, loin des diktats. Son compte Instagram @yazemeenah, suivi par des centaines de milliers d’abonnés, mêle introspection et inspiration.
Femme libre, elle aborde sans tabou les questions de vieillissement, de solitude, de liberté et de transformation. Yazemeenah Rossi incarne une autre façon d’être femme, loin des normes et des rôles assignés. À travers ses images et ses mots, Yazemeenah Rossi invite à se reconnecter à l’essentiel : la présence à soi, la douceur, l’écoute.
Une source d’inspiration
Yazemeenah Rossi ne cherche pas à être un modèle. Pourtant, elle en est devenu un, presque malgré elle. Pour les femmes qui redoutent le vieillissement, elle représente une bouffée d’air. Elle prouve qu’on peut être libre, et s’épanouir bien au-delà de la quarantaine. Son exemple déstabilise les schémas classiques : elle n’a pas cédé à la chirurgie, n’a jamais cherché à « paraître plus jeune », elle rayonne d’une sérénité contagieuse.
Elle rappelle aussi que la vieillesse n’est pas un déclin mais une métamorphose. Un moment de vie où l’on peut enfin être pleinement soi-même, débarrassée du regard des autres, ancrée dans une beauté plus intime et plus véritable.
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Cheveux blancs, peau dorée, regard limpide : Yazemeenah Rossi déjoue tous les clichés. Elle traverse les décennies avec une grâce « radicale », rappelant que la vie ne perd pas de sa magie avec l’âge, bien au contraire. Elle est la preuve vivante qu’on peut être libre, rayonnante et entièrement soi-même à tout moment de l’existence.