La saison chaude s’annonce sous le signe du style, de la fierté et de l’audace. Et une fois de plus, Jari Jones, mannequin et militante incontournable, prouve que la mode peut rimer avec inclusion, liberté et beauté plurielle.
Un shoot solaire, un message puissant
Sur Instagram, Jari Jones irradie dans un maillot 2 pièces marron, accessoirisé d’un bandana à strass porté comme un foulard de tête. Une image solaire, où chaque détail est pensé pour faire vibrer l’été 2025 d’une énergie résolument libératrice. Le message est clair : aucun corps ne doit se faire tout petit pour exister. Ici, tout est invitation à briller à sa façon.
Et il faut bien l’avouer : ce bandana à strass, c’est une masterclass de style. On l’a vu revenir timidement sur les podiums ces derniers mois, mais grâce à Jari Jones, il explose littéralement. Il devient cette pièce caméléon qui coiffe tous les cheveux, tous les genres, toutes les envies. Ni trop chic, ni trop street, juste ce qu’il faut d’irrévérence pour qu’on ait envie de le piquer dans notre dressing d’été.
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Le bandana, l’accessoire phare de l’été
Ce qui frappe dans ces clichés, au-delà de leur esthétique soignée, c’est l’attitude. Jari Jones revendique, elle vit pleinement l’instant dans un corps qui, dans l’industrie de la mode, n’a pas toujours eu droit de cité. Courbes dites généreuses, regard franc : elle incarne une féminité libre, affranchie des codes traditionnels. Et c’est beau. C’est fort. C’est nécessaire.
Le bandana à strass, en apparence si anodin, devient sous son impulsion un manifeste. Clin d’œil assumé aux esthétiques queers, afro, 90s, il cristallise un héritage culturel et politique tout en injectant une bonne dose de glamour dans le vestiaire d’été. L’avantage de ce bandana version 2025 ? Il se réinvente à l’envi. Noué sur une tête bouclée, glissé autour du cou façon choker, attaché à un sac pour twister une tenue sobre… Il coche toutes les cases de l’accessoire caméléon.
En prime, il s’adresse à toutes les morphologies, tous les styles, toutes les identités. Et surtout, il rappelle que la mode n’est pas réservée à une élite ou à une silhouette particulière. Jari Jones en fait la démonstration éclatante. Elle prouve que l’élégance n’a pas besoin de permission.
Briller, sans se conformer
Depuis sa révélation lors de la campagne Calvin Klein Pride en 2020, Jari Jones n’a cessé de tracer sa route dans un milieu encore frileux face à la diversité corporelle et identitaire. Mannequin, actrice, productrice, elle occupe l’espace médiatique avec intelligence, sans jamais sacrifier son intégrité.
Là où tant d’autres se contentent de slogans, Jari Jones incarne. Elle transforme chaque prise de parole, chaque apparition publique, en vitrine d’un monde de la mode plus ouvert, plus chaleureux, plus humain. Elle invite chaque personne à se réapproprier son image, à oser expérimenter, à s’aimer sans condition.
Alors oui, cet été, vous verrez sans doute fleurir les bandanas à strass sur les plages, les festivals et les terrasses ensoleillées. Rappelez-vous que cet accessoire, en apparence frivole, peut aussi devenir un outil de réappropriation. Une façon joyeuse de dire : « je suis là, je m’aime, je prends ma place ». Et si vous hésitez encore à sortir le grand jeu, laissez-vous porter par l’exemple de Jari Jones.